Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales

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Armand-Karel d'Alvaux-Gadraut
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales

Message par Armand-Karel d'Alvaux-Gadraut »

ARP-C 3/12

Vous confondez santé mentale et psychologie de comptoir, Karlsson ... Evidemment qu'il serait de bon ton de ne pas condamner au goulag la moindre petite amourette déçue.

Cependant, une précision : il existe quand même une santé mentale que vous n'avez pas envie de voir débarquer dans les petits centres de prise en charge des dépressions saisonnières de votre quartier. Et j'ai une mauvaise nouvelle : ces pathologies sont chroniques. Donc "faciliter l'accès au soin", pourquoi pas. Mais là, on est sur des patients très lourds, qui ont besoin de soins constants. Vous faîtes quoi pour eux ? Le programme, c'est plus ou moins "hospitalisation à vie".

Je sais pas si vous savez, mais nos dotations en établissements médico-sociaux sont tellement ridicules, que les services hospitaliers de psychiatrie préfèrent souvent envoyer les malades les plus lourds vers d'autres pays. La Belgique, en premier lieu.

Je pense que nous devrions gérer ce problème nous même. Il faut réintroduire la notion d'internement asilaire pour les cas les plus graves de psychoses, type psychoses déficitaires ou hébéphrénie ... Les symptômes de morcellement sont tellement intenses que l'enfermement, aussi choquant soit-il, est une véritable solution thérapeutique, qui permet au patient de se recentrer sur ses ressentis.

J'ai connu des réformés P4 qui mangeaient leur caca. Allez leur dire que vous allez leur permettre d'accéder plus facilement à un psychologue.
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Kévin Léonard
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales

Message par Kévin Léonard »

Kévin Léonard (9/12)

Le problème des affections psychiatriques, c’est la manière dont elles sont perçues par une partie de la population. Et aujourd’hui, on ne fait rien pour ça. Qui ici ne s’est jamais fait traiter d’autiste ou de schizophrène par un ami qui voulait simplement vous qualifier d’imbécile ou de fou ? Voilà un bon exemple de cette mauvaise perception.

Je suis tout à fait d’accord avec Vic’ et Aless’, il est clair qu’il faut améliorer la prise en charge des individus affectés par des pathologies mentales et leur redonner la place qu’ils méritent dans la société. Mais selon moi, il y a un gros travail à faire sur les mentalités.

Je ne pense pas que dans un pays de culture scandinave, par exemple, le handicap psychique puisse être une source de railleries. Chez nous, si. Alors voilà, l’idée c’est que nous mettions davantage la lumière sur ces affections. Dire à la population et en premier lieu à nos jeunes que nous devons traités les concernés comme des citoyens normaux. Leur expliquer les maladies et en premier lieu les plus connues. Et surtout, leur montrer que par des attentions simples, il est possible de soulager un individu atteint en communauté.

Il n’y a pas de fatalité, nous devons tous évoluer. C’est à nous d’intégrer les personnes victimes de handicap, pas aux handicapés de solliciter cette intégration. La différentiation est assez insupportable, et le fait qu’on mette de côté un handicapé car il est trop contraignant encore plus.

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Américo Montanes
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales

Message par Américo Montanes »

MESS 9/12

En réalité, toute la problématique du traitement des troubles mentaux ne tient qu'en un mot : Anosognosie. Il s'agit de l'absence de connaissance des troubles par le malade lui-même. Et celle-ci va même souvent plus loin : la psychiatrie est le domaine pathologique dans lequel se rencontre le plus souvent le déni des troubles. C'est pour cette raison qu'il est souvent évoqué la solution de soigner les personnes contre leur volonté.

Mais justement, le MESS aimerait apporter une idée simple, mais innovante, sur ce sujet : limiter les soins sous contraintes dans le temps. Il nous semble en effet opportun de déterminer un temps maximum au-delà duquel, un patient redevient positionné sous le régime de droit général. Nous n'ignorons pas que ceci risque d'être complexe dans le cas de patients chez qui les délires sont très enkystés. Mais il est souvent plus simple d'obtenir une adhésion aux soins en l'absence de contraintes.

Et c'est là l'objet même de notre démarche sur cette question précise : la confiance crée la confiance, même chez les esprits malades.
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Alessandra Ansaldi
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales

Message par Alessandra Ansaldi »

LE! (8/12) :

Comme souvent, je suis proche des idées de monsieur Montanes, la confiance doit être une valeur forte pour nous tous, car elle est vectrice d'unité à tous les niveaux, du cercle familial, à la nation toute entière, c'est de petits rapprochements que naitra l'unité nationale de demain.

Cette confiance doit se retrouver même en dehors du milieu hospitalier. Pour sceller ce pacte entre individus, je propose de restreindre fortement la pratique éthiquement discutable de la dénonciation anonyme. La dénonciation anonyme crée la méfiance entre individus et elle mobilise parfois inutile nos contrôleurs pour de basses querelles familiales, elle doit donc être prohibée sauf pour les atteintes aux personnes et les fraudes fiscales d'un montant supérieur ou égal à 100 000 plz, les témoignages sont trop précieux pour ce genre de cas pour faire la fine bouche.

En revanche, pour des infractions moindres, que le dénonciateur montre son visage, et qu'il en assume les conséquences si ses allégations sont fausses. Je suis sûre que cette règle fera vite chute la méfiance généralisée parmi les plus modestes d'entre nous. Certains pays comme la Corée du Sud se félicitent d'être des centres mondiaux de la délation, personnellement je pense que la Frôce est incompatible avec cette basse mentalité, je crois en les capacités exceptionnelles de nos forces de police et de notre justice et je crois en la solidarité nationale comme premier des principes.
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Julia Blum
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales

Message par Julia Blum »

RPL (7/12)

Le monde hospitalier doit vivre une révolution. Il est temps pour notre pays de libéraliser ce secteur. Les règles de gestion du privé permettront de dynamiser la gestion et les finances des hôpitaux afin d'aller vers un monde médical mieux équiper et qui innove plus.

La libéralisation n'est pas un gros mot. La libéralisation permet à l'état de sortir des domaines qui ne le concerne pas. L'état doit uniquement rester sur des missions régaliennes et aider à tous les acteurs à se réunir pour discuter si besoin.
Julia Blum

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Alessandra Ansaldi
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales

Message par Alessandra Ansaldi »

LE! (9/12) :

Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris votre raisonnement, insinuez-vous sérieusement que l'Etat n'a aucun rôle à jouer en matière de santé publique ?

Pensez-vous vraiment qu'il soit une bonne idée de laisser des périodes portant de sérieux risques psychiatriques dans les rues sans traitement, de laisser des gens mourir faute de soins car faute d'argent ou encore de laisser des personnes contracter des pathologies contagieuses et ainsi contaminer l'ensemble de la société, là aussi par faute d'argent ?

Il y a une subtilité entre lever une barrière et agir de manière irresponsable, et très clairement appliquer le tout-libéral au domaine de la santé, c'est agir de manière irresponsable.

Avoir le sens de l'état, c'est comprendre les responsabilités dont on hérite. On ne dirige pas une entreprise, la moindre erreur peut coûter des vies humaines, pas des blanches de billets, c'est pour cela que l'on ne peut pas laisser d'irresponsable patenté au sommet de l’État, les enjeux sont juste bien trop élevés pour que l'on puisse se permettre ça.
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Julia Blum
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales

Message par Julia Blum »

RPL (8/12)

Vous pensez peut-être que si une erreur survient dans une centrale nucléaire, au niveau d'un barrage ou d'une usine, plusieurs vies ne sont pas en jeu ? Ceci n'est pas un argument Madame Ansaldi.

Si on prends en compte vos propos, les citoyens n'auraient le droit à rien. Donnons de la vraie liberté à nos concitoyens ! Laissons à chacun la possibilité de vivre en liberté et libérons les énergies positives.

En simplifiant les lois, en réduisant la pression des normes, nous aidons l'économie et la réalisation des envies de notre nation. Le Rassemblement Pour la Liberté s'engage à simplifier la pression législative. Cette pression coute beaucoup d'argent et de temps, nous n'en pouvons plus ! Rendons la liberté !
Julia Blum

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Claude Morvan
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales

Message par Claude Morvan »

T&S - 12/12

Il est curieux de constater que vous étiez la première à vous féliciter des taux d'imposition et des capacités d'action de l'Etat lorsqu'il s'agissait de demander des milliards à l'Etat et aux autres provinces. Il semble bien que sur ce point, les start-up et les énergies positives des auto-entrepreneurs et entreprises ne sauraient suffire à relever votre province et lui donner un niveau de vie décent.

Personnellement, je suis convaincu que l'action de l'Etat, l'Etat stratège, l'Etat régulateur, est le seul à même d'assurer l'égalité entre citoyens et donc par là même la liberté. Car je ne pense pas que pour la mère de famille employée à temps partiel ou pour l'ouvrier de 55 ans, le libéralisme à outrance soit une porte de sortie. C'est tout à fait prégnant au sujet de la santé. L'Etat doit s'appuyer certes sur les cliniques et les médecins libéraux, mais il doit avant tout agir avec force dans le domaine de la santé publique et faire de ses hôpitaux publics des fers de lance de la protection de la population. Sans obligations de vaccination, sans cartes de soins, sans cadrage des prix, sans sécurité sociale, la santé ne serait qu'une jungle où seules les puissants trouveraient leur place et arriveraient à se soigner.
Député fédéral Terroirs & Solidarité | Ancien gouverneur de Tyrsénie | Ancien maire de Gagliano

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Julia Blum
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales

Message par Julia Blum »

RPL (9/12)

L'avenir n'est pas la production de masse mais les services. Certains politiciens devraient mieux regarder le tissu économique de notre pays et des pays voisins. L'état stratége, c'était une bonne idée au XIXème ou au début du XXème ! Monsieur Morvan, nous sommes en 89 maintenant.

Le futur se construit avec de l'innovation et non avec des vieilles recettes ! Grâce à l'innovation, le travail des frôçeux a une vraie plus-value vis à vis du travail des pays émergents.

En réduisant la pression législative, nous permettons aux professions libérales de se focaliser plus sur leur cœur de métier par exemple. Cela peut permettre aux infirmiers libéraux de prendre des patients en plus en réduisant le nombre d'heures passées sur la gestion de leurs entreprises.
Julia Blum

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Alessandra Ansaldi
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales

Message par Alessandra Ansaldi »

LE! (10/12) :

Madame Blum,

En règle générale, les règles de sécurité pour le nucléaire ne sont pas du ressort de l'entreprise qui gère la centrale, qui est d'ailleurs souvent une entreprise partiellement ou totalement détenue par l'Etat, mais des services gouvernementaux compétents, ce qui veut dire qu'il y a eu intervention de l'Etat.

Il y a une différence notable entre des régulations concernant une pratique à risques et une volonté de nationaliser à tout va, tout comme il y a une différence entre demander une simplification administrative et dire que l'Etat devrait se désengager de domaines d'intérêt public capital comme la santé. Les mots ont un sens, il faudrait ne pas l'oublier, et en utilisant des termes aussi absolus, vous employez un langage qui suscite l'inquiétude, ce n'est pas ce que l'on attend d'un chancelier potentiel.

En ce qui concerne, l'économie, vous parlez de l'exemple donné par nos voisins, parlons-en, une croissance anémique en grande partie occasionnée par une politique de l'offre à tout prix et sans discernement que même le FMI a fini par voir comme une erreur, c'est tout sauf un modèle.

Dans une période d'économie ralentie, c'est un choc de demande dont nous avons besoin, ce qui implique un relèvement des salaires, une injection d'argent par l'action sociale et une baisse des taux directeurs, et pour cela je fais bien plus confiance à la gauche qu'au RPL.
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