Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
- Olivier Brimont
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
Olivier Brimont - MPD (11/12) :
Monsieur Ravolo, vous partez dans des propos que vous ne semblez pas maîtriser. Tout d'abord, sur la question des médias, je crois que vous devriez arrêter de croire au complot. Ca nous changerait ! Et puis le procédé ne vous va pas bien. Vous êtes le premier à vous revendiquer anti-fasciste, alors de grâce, n'utilisez pas leurs méthodes !
Ensuite, sur le libéralisme, vous dites que j'utilise l'argument TINA. Laissez-moi vous donner des arguments de réussite du libéralisme. Le progrès déjà. Quand on met en commun des économies, des savoirs, par le biais de la mondialisation, on ouvre un cercle vertueux. On permet à chacun de s'enrichir de l'autre. L'autarcie ne permet pas de bénéficier des avancées.
Je regrette que vous soyiez nostalgique et réactionnaire. A vous entendre, on croirait presque que le temps de la monarchie absolue avec son colbertisme était un âge d'or. Le libéralisme que vous décriez tant est ce qui a permis aux gens d'entreprendre, de rêver, de se construire. C'est grâce à lui que le peuple s'est émancipé, en prenant le pouvoir. C'est au nom des libertés individuelles que nous avons écrit la DUDH.
Le libéralisme c'est croire en l'individu et lui donner des opportunités. Effectivement, c'est en opposition directe avec le communisme qui n'a pas confiance en l'individu. Mais c'est grâce au libéralisme et à tout ce qui en a découlé que nous débattons ce soir.
Monsieur Ravolo, vous partez dans des propos que vous ne semblez pas maîtriser. Tout d'abord, sur la question des médias, je crois que vous devriez arrêter de croire au complot. Ca nous changerait ! Et puis le procédé ne vous va pas bien. Vous êtes le premier à vous revendiquer anti-fasciste, alors de grâce, n'utilisez pas leurs méthodes !
Ensuite, sur le libéralisme, vous dites que j'utilise l'argument TINA. Laissez-moi vous donner des arguments de réussite du libéralisme. Le progrès déjà. Quand on met en commun des économies, des savoirs, par le biais de la mondialisation, on ouvre un cercle vertueux. On permet à chacun de s'enrichir de l'autre. L'autarcie ne permet pas de bénéficier des avancées.
Je regrette que vous soyiez nostalgique et réactionnaire. A vous entendre, on croirait presque que le temps de la monarchie absolue avec son colbertisme était un âge d'or. Le libéralisme que vous décriez tant est ce qui a permis aux gens d'entreprendre, de rêver, de se construire. C'est grâce à lui que le peuple s'est émancipé, en prenant le pouvoir. C'est au nom des libertés individuelles que nous avons écrit la DUDH.
Le libéralisme c'est croire en l'individu et lui donner des opportunités. Effectivement, c'est en opposition directe avec le communisme qui n'a pas confiance en l'individu. Mais c'est grâce au libéralisme et à tout ce qui en a découlé que nous débattons ce soir.
- Alessandra Ansaldi
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
LE! (9/12)
Vous vous rendez un bien mauvais service en vous comparant à ce Casimir hargneux, monsieur Léonard.
Vous êtes un homme humaniste et moderne qui porte des réflexions populaires mais qui ne manquent pas d'intérêt. très honnêtement, le seul vrai point commun serait le gras, pas de quoi établir un parallèle politique.
Mais vous soulignez un point intéressant, le mépris de la culture populaire par une partie des élites, le développement de la culture ne doit pas concerner que les spectacles favoris des élites, il faut aussi savoir écouter le peuple.
La télévision provinciale publique de Tyrsènie devra être une chaine de la culture populaire, le contribuable paie cher pour entretenir cette chaine, notre mission n'est pas de diffuser des contenus que personne ne veut voir et elle n'est pas non plus de diffuser la propagande du Gouvernement provincial, je propose que l'on puisse voter via internet pour décider d'une part de la programmation de la chaine, c'est une solution juste et non-méprisante.
Je veux que l'on ressente des choses différentes devant la télévision tyrsène et la télévision transalpine, la télévision est une part de l'esprit de notre peuple, nous avons bien vu que les tentatives d'uniformisation culturelle sont destinées à échouer vu les conséquences de l'affaire Nexio, car la Frôce n'est pas un peuple monochrome et uniforme.
Vous vous rendez un bien mauvais service en vous comparant à ce Casimir hargneux, monsieur Léonard.
Vous êtes un homme humaniste et moderne qui porte des réflexions populaires mais qui ne manquent pas d'intérêt. très honnêtement, le seul vrai point commun serait le gras, pas de quoi établir un parallèle politique.
Mais vous soulignez un point intéressant, le mépris de la culture populaire par une partie des élites, le développement de la culture ne doit pas concerner que les spectacles favoris des élites, il faut aussi savoir écouter le peuple.
La télévision provinciale publique de Tyrsènie devra être une chaine de la culture populaire, le contribuable paie cher pour entretenir cette chaine, notre mission n'est pas de diffuser des contenus que personne ne veut voir et elle n'est pas non plus de diffuser la propagande du Gouvernement provincial, je propose que l'on puisse voter via internet pour décider d'une part de la programmation de la chaine, c'est une solution juste et non-méprisante.
Je veux que l'on ressente des choses différentes devant la télévision tyrsène et la télévision transalpine, la télévision est une part de l'esprit de notre peuple, nous avons bien vu que les tentatives d'uniformisation culturelle sont destinées à échouer vu les conséquences de l'affaire Nexio, car la Frôce n'est pas un peuple monochrome et uniforme.
- Karl Lacroix-Hanke
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
Karl Lacroix-Hanke - ADF (9/12) :
Dans la suite de ce que vous dites, Madame Ansaldi, je crois que nous devrions étendre cette exposition, non seulement à la culture populaire mais aussi à la culture rurale.
En réalité, la Frôce c'est bien plus que des arts classiques, c'est aussi une gastronomie, un artisanat, une façon de vivre. On parle très peu de tout cela, comme si c'était inintéressant. Dans les Provinces, il n'y a pourtant pas plus important que la cohésion culturelle. Elle passe par ces spécificités locales. Comment mange-t-on à Uzarie ? Quelles sont les techniques employés en Tyrsénie pour faire nos fromages ? Comment l'eau est-elle rendu potable en Antsiranana.
Nous sommes favorables à ce que les médias, mais aussi l'école se fassent les porte-paroles de ces savoirs. Nous pensons qu'il est souhaitable d'augmenter le nombre de sorties scolaires. Quand j'étais enfant, je me rappelle que notre instituteur nous amenait en forêt pour que nous entretenions un herbier. Cela peut vous paraitre absurde, mais il s'agit d'une façon pédagogique d'apprendre, de valoriser des choses que nous considérons comme banales.
C'est par le voyage que l'on entretient l'esprit de découverte. Alors pourquoi ne pas favoriser les excursions, les parcours pittoresques, le tourisme "nature" ? Nous avons cette volonté et je crois que le meilleur moyen d'y parvenir, c'est d'inclure cela dans la valorisation de notre patrimoine. Au même titre qu'une peinture ou un monument.
Dans la suite de ce que vous dites, Madame Ansaldi, je crois que nous devrions étendre cette exposition, non seulement à la culture populaire mais aussi à la culture rurale.
En réalité, la Frôce c'est bien plus que des arts classiques, c'est aussi une gastronomie, un artisanat, une façon de vivre. On parle très peu de tout cela, comme si c'était inintéressant. Dans les Provinces, il n'y a pourtant pas plus important que la cohésion culturelle. Elle passe par ces spécificités locales. Comment mange-t-on à Uzarie ? Quelles sont les techniques employés en Tyrsénie pour faire nos fromages ? Comment l'eau est-elle rendu potable en Antsiranana.
Nous sommes favorables à ce que les médias, mais aussi l'école se fassent les porte-paroles de ces savoirs. Nous pensons qu'il est souhaitable d'augmenter le nombre de sorties scolaires. Quand j'étais enfant, je me rappelle que notre instituteur nous amenait en forêt pour que nous entretenions un herbier. Cela peut vous paraitre absurde, mais il s'agit d'une façon pédagogique d'apprendre, de valoriser des choses que nous considérons comme banales.
C'est par le voyage que l'on entretient l'esprit de découverte. Alors pourquoi ne pas favoriser les excursions, les parcours pittoresques, le tourisme "nature" ? Nous avons cette volonté et je crois que le meilleur moyen d'y parvenir, c'est d'inclure cela dans la valorisation de notre patrimoine. Au même titre qu'une peinture ou un monument.
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- Eduardo Belfort
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
Eduardo Belfort - PLC (10/12) :
Eduardo admirait la scène, un sourire aux lèvres en levant les yeux, en signe d'agacement.
Voir un militant d'extrême-gauche des bas quartiers traiter le 45e Président des Etats-Unis de "sinistre clown d'extrême droite" est franchement risible.
Au delà de cela, je trouve profondément ridicule le fait d'aborder ce sujet en plein débat sur l'éducation et la culture. Je pense que les frôceux se moquent éperdument de vos avis respectifs sur Donald Trump. Quand je dis que certains font une fixette sur les Etats-Unis, nous en avons là une preuve supplémentaire.
Toutes vos déclarations concernant ce dirigeant démocratiquement élu d'un pays amis me rappelle une citation d'Albert Einstein qui disait : "Les grands esprits ont toujours rencontrés une opposition violente de la part des esprits médiocres". Voilà qui résume parfaitement la situation.
Pour en revenir aux universités, je tiens à rappeler que le PLC est pour l'autonomie complète. L'absence d'autonomie et de responsabilité se traduit par une gestion catastrophique comme chez nos voisins français. Au contraire, les universités britanniques, irlandaises et nordiques sont par exemple celles où l'autonomie de gestion sur tous les plans est la plus forte, ce qui permet de mieux répondre aux besoins individuels des étudiants. Le PLC agira dans ce sens.
Voir un militant d'extrême-gauche des bas quartiers traiter le 45e Président des Etats-Unis de "sinistre clown d'extrême droite" est franchement risible.
Au delà de cela, je trouve profondément ridicule le fait d'aborder ce sujet en plein débat sur l'éducation et la culture. Je pense que les frôceux se moquent éperdument de vos avis respectifs sur Donald Trump. Quand je dis que certains font une fixette sur les Etats-Unis, nous en avons là une preuve supplémentaire.
Toutes vos déclarations concernant ce dirigeant démocratiquement élu d'un pays amis me rappelle une citation d'Albert Einstein qui disait : "Les grands esprits ont toujours rencontrés une opposition violente de la part des esprits médiocres". Voilà qui résume parfaitement la situation.
Pour en revenir aux universités, je tiens à rappeler que le PLC est pour l'autonomie complète. L'absence d'autonomie et de responsabilité se traduit par une gestion catastrophique comme chez nos voisins français. Au contraire, les universités britanniques, irlandaises et nordiques sont par exemple celles où l'autonomie de gestion sur tous les plans est la plus forte, ce qui permet de mieux répondre aux besoins individuels des étudiants. Le PLC agira dans ce sens.
Président d'honneur du Parti Libéral-Conservateur
Député fédéral
Maire de Symphorien
Ancien Gouverneur de Transalpie
Ancien Premier Ministre de Transalpie
Ancien Président de l'Assemblée Fédérale
Biographie | Pluzin
Député fédéral
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- Karl Lacroix-Hanke
- Député fédéral
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
Karl Lacroix-Hanke - ADF (10/12) :
Ce que vous proposez, Monsieur Belfort, par cette conception néo-libérale, qui voit la vie comme une compétition permanente, c’est donc d’aligner l’Université sur le modèle du marché : faire jouer la concurrence entre enseignants-chercheurs, entre étudiants, entre savoirs, pour stimuler le plus de valeur possible, et évaluer, mesurer, jauger l’activité de la recherche en conséquence.
Permettre aux Universités d’être totalement autonomes, pour qu’elles s’astreignent en fait à fonctionner le plus possible comme des entreprises et qu’on ne mesure désormais leurs apports qu’au regard de leur plus-value économique et de leur gestion d’épiciers.
Pendant ce temps, les effectifs des étudiants ne cessent d’augmenter sans que ne soient proposées les solutions adéquates à leur prise en charge dans des conditions dignes et sérieuses.
Pendant ce temps, on réduit dans certaines Universités le volume horaire affecté aux cours car on n’a plus les moyens de faire face à l’afflux massif d’étudiants.
Pendant ce temps, des étudiants sans cesse plus stressés travaillent par terre dans les bibliothèques de certaines Universités tandis que des enseignants-chercheurs achètent sur leurs propres deniers leurs livres et leurs outils de travail.
Pendant ce temps, de grands groupes s’enrichissent scandaleusement en revendant très cher aux bibliothèques universitaires l’accès aux articles produits par les enseignants-chercheurs eux-mêmes, ce qui revient pour l’Université à payer pour avoir le droit d’accéder à ce qu’elle-même produit.
Il est urgent de prendre conscience des défis qu’affrontent aujourd’hui l’enseignement supérieur et la recherche. Et d'arrêter de proposer une vieille soupe néo-libérale moisie comme remède !
Ce que vous proposez, Monsieur Belfort, par cette conception néo-libérale, qui voit la vie comme une compétition permanente, c’est donc d’aligner l’Université sur le modèle du marché : faire jouer la concurrence entre enseignants-chercheurs, entre étudiants, entre savoirs, pour stimuler le plus de valeur possible, et évaluer, mesurer, jauger l’activité de la recherche en conséquence.
Permettre aux Universités d’être totalement autonomes, pour qu’elles s’astreignent en fait à fonctionner le plus possible comme des entreprises et qu’on ne mesure désormais leurs apports qu’au regard de leur plus-value économique et de leur gestion d’épiciers.
Pendant ce temps, les effectifs des étudiants ne cessent d’augmenter sans que ne soient proposées les solutions adéquates à leur prise en charge dans des conditions dignes et sérieuses.
Pendant ce temps, on réduit dans certaines Universités le volume horaire affecté aux cours car on n’a plus les moyens de faire face à l’afflux massif d’étudiants.
Pendant ce temps, des étudiants sans cesse plus stressés travaillent par terre dans les bibliothèques de certaines Universités tandis que des enseignants-chercheurs achètent sur leurs propres deniers leurs livres et leurs outils de travail.
Pendant ce temps, de grands groupes s’enrichissent scandaleusement en revendant très cher aux bibliothèques universitaires l’accès aux articles produits par les enseignants-chercheurs eux-mêmes, ce qui revient pour l’Université à payer pour avoir le droit d’accéder à ce qu’elle-même produit.
Il est urgent de prendre conscience des défis qu’affrontent aujourd’hui l’enseignement supérieur et la recherche. Et d'arrêter de proposer une vieille soupe néo-libérale moisie comme remède !
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- Alessandra Ansaldi
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
LE! (10/12)
Monsieur Belfort s'étonne que dans un pays non-aligné, il soit une posture commune que de prendre ses distances avec les Etats-Unis, première puissance impérialiste du monde. Demain il s'étonnera que le ciel soit bleu ?
Parler des Etats-Unis dans un débat sur la culture n'est pas idiot, il n'y a pas qu'un impérialisme diplomatique, il y a également un impérialisme culturel, beaucoup de phénomènes, positifs comme négatifs, observés en Europe ont été observés aux Etats-Unis en premier lieu, et il est légitime de comparer la situation de nos médias et la situation des médias étasuniens.
Mais puisque nous parlons d'Etats-Unis et de votre machine à citations, vous avez plusieurs fois dit que votre citation préférée était « Les grands esprits ne sont pas au gouvernement. Si c'était le cas, ils seraient embauchés par les entreprises. » de Ronald Reagan. Outre le fait qu'elle ait été prononcée par un président, n'avez vous pas l'impression de passer pour un imbécile à vouloir à tout prix rentrer au Gouvernement si vous pensez qu'il est destiné à accueillir des idiots ?
En ce qui concerné l'université, le tout-autonome est exposé à un conflit d'intérêts majeur entre profit, inclusion et excellence académique, et je connais assez bien les humains pour pressentir que le profit l'emportera. Gardez votre logique de profit pour la fourniture de soda et cesser de jouer avec les cerveaux de nos enfants.
Monsieur Belfort s'étonne que dans un pays non-aligné, il soit une posture commune que de prendre ses distances avec les Etats-Unis, première puissance impérialiste du monde. Demain il s'étonnera que le ciel soit bleu ?
Parler des Etats-Unis dans un débat sur la culture n'est pas idiot, il n'y a pas qu'un impérialisme diplomatique, il y a également un impérialisme culturel, beaucoup de phénomènes, positifs comme négatifs, observés en Europe ont été observés aux Etats-Unis en premier lieu, et il est légitime de comparer la situation de nos médias et la situation des médias étasuniens.
Mais puisque nous parlons d'Etats-Unis et de votre machine à citations, vous avez plusieurs fois dit que votre citation préférée était « Les grands esprits ne sont pas au gouvernement. Si c'était le cas, ils seraient embauchés par les entreprises. » de Ronald Reagan. Outre le fait qu'elle ait été prononcée par un président, n'avez vous pas l'impression de passer pour un imbécile à vouloir à tout prix rentrer au Gouvernement si vous pensez qu'il est destiné à accueillir des idiots ?
En ce qui concerné l'université, le tout-autonome est exposé à un conflit d'intérêts majeur entre profit, inclusion et excellence académique, et je connais assez bien les humains pour pressentir que le profit l'emportera. Gardez votre logique de profit pour la fourniture de soda et cesser de jouer avec les cerveaux de nos enfants.
- Julien Citron
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
UPP 11/12
Venant d'un admirateur de Trump qui propose d'intégrer la Frôce dans l'OTAN je n'en attendais pas moins que de le voir sous-entendre que monsieur Trump est un grand esprit alors qu'il joue à qui à la plus grosse avec le dirigeant nord-coréen au mépris des millions de vies dans la péninsule coréenne.
Concernant l'autonomie intégrale des universités, j'aimerai bien en savoir plus sur les conséquences, notamment sur les frais de scolarité qui sont un véritable fléau pour les étudiants dans certains pays qui sont dans l'obligation de s'endetter pour 30 ans afin d'obtenir un diplôme. Et encore, ça, c'est si la banque accepte d'octroyer un prêt.
Monsieur Belfort, cette fois-ci je ne veux pas vous accabler mais comprendre. Comment iriez-vous expliquer aux jeunes que les frais de scolarité s'envolent parce que les universités l'ont décidé ? Comment iriez-vous justifier que l'université opère une sélection par l'argent et non plus par le mérite et les résultats aux examens ? C'est ça que vous voulez ? Une société où la liberté extrême permet de priver à des jeunes la possibilité de faire des études parce que les universités ont eu la "liberté" de fixer leurs droits d'entrée suite au désengagement de l'Etat qui a coupé les subventions ?
J'aimerai donc comprendre comment l'université est censée rester l'université avec votre potion ultralibérale.
Venant d'un admirateur de Trump qui propose d'intégrer la Frôce dans l'OTAN je n'en attendais pas moins que de le voir sous-entendre que monsieur Trump est un grand esprit alors qu'il joue à qui à la plus grosse avec le dirigeant nord-coréen au mépris des millions de vies dans la péninsule coréenne.
Concernant l'autonomie intégrale des universités, j'aimerai bien en savoir plus sur les conséquences, notamment sur les frais de scolarité qui sont un véritable fléau pour les étudiants dans certains pays qui sont dans l'obligation de s'endetter pour 30 ans afin d'obtenir un diplôme. Et encore, ça, c'est si la banque accepte d'octroyer un prêt.
Monsieur Belfort, cette fois-ci je ne veux pas vous accabler mais comprendre. Comment iriez-vous expliquer aux jeunes que les frais de scolarité s'envolent parce que les universités l'ont décidé ? Comment iriez-vous justifier que l'université opère une sélection par l'argent et non plus par le mérite et les résultats aux examens ? C'est ça que vous voulez ? Une société où la liberté extrême permet de priver à des jeunes la possibilité de faire des études parce que les universités ont eu la "liberté" de fixer leurs droits d'entrée suite au désengagement de l'Etat qui a coupé les subventions ?
J'aimerai donc comprendre comment l'université est censée rester l'université avec votre potion ultralibérale.
ex-Président de la Province de Catalogne
Vice-Président de l'Université de Casarastra
- Kévin Léonard
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
Kévin Léonard (10/12)
Je prends ça comme un compliment Aless’, t’es vraiment trop kawaii ! Ça te dit qu’on se fasse un Smart Burgers après ce débat ? Je t’invite ! En toute amitié évidemment, plus personne n’ignore que je suis gay maintenant…
Sinon pour rebondir sur tes propos et ceux de Karl, je pense qu’il faut aller au-delà de mesures visant à promouvoir tous les pans de notre culture. Eduardo va sûrement me reprocher de parler encore des USA, mais pour une fois l’exemple est assez pertinent. Ce qui fait la force de la culture populaire chez les Ricains, c’est que putain, tout le monde en est fier de cette culture.
En Frôce et plus généralement en Europe de l’Ouest, il y a une sorte de mépris ambiant envers tout ce qui est jugé comme « pas assez intello », moi ça me gonfle ! Je suis loin d’être une tête mais pourtant j’estime qu’à ma façon, je suis cultivé. La gastronomie, la télévision, la façon de vivre comme dit Karl, ben tout ça j’en suis empreint. Je suis certain que des millions de Frôceux pensent pareil.
Aux USA ya pas ce souci, on ne classifie pas la culture populaire, soit la culture dite « du pauvre » car accessible à tous, dans la case de ce qu’on appelle chez nous la « beaufitude ». Mais ce travail sur les mentalités ne pourra avoir lieu tant que des vieillards sénescents comme Morvan nous emmerderont avec leurs vieux principes !
Je prends ça comme un compliment Aless’, t’es vraiment trop kawaii ! Ça te dit qu’on se fasse un Smart Burgers après ce débat ? Je t’invite ! En toute amitié évidemment, plus personne n’ignore que je suis gay maintenant…
Sinon pour rebondir sur tes propos et ceux de Karl, je pense qu’il faut aller au-delà de mesures visant à promouvoir tous les pans de notre culture. Eduardo va sûrement me reprocher de parler encore des USA, mais pour une fois l’exemple est assez pertinent. Ce qui fait la force de la culture populaire chez les Ricains, c’est que putain, tout le monde en est fier de cette culture.
En Frôce et plus généralement en Europe de l’Ouest, il y a une sorte de mépris ambiant envers tout ce qui est jugé comme « pas assez intello », moi ça me gonfle ! Je suis loin d’être une tête mais pourtant j’estime qu’à ma façon, je suis cultivé. La gastronomie, la télévision, la façon de vivre comme dit Karl, ben tout ça j’en suis empreint. Je suis certain que des millions de Frôceux pensent pareil.
Aux USA ya pas ce souci, on ne classifie pas la culture populaire, soit la culture dite « du pauvre » car accessible à tous, dans la case de ce qu’on appelle chez nous la « beaufitude ». Mais ce travail sur les mentalités ne pourra avoir lieu tant que des vieillards sénescents comme Morvan nous emmerderont avec leurs vieux principes !
- Olivier Brimont
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
Olivier Brimont - MPD (12/12) :
J'ai expliqué tout à l'heure que l'autonomie était mécaniquement nécessaire à nos universités pour arriver à construire un enseignement supérieur solide et évolutif.
Aussi, Monsieur Citron, je vous ferais remarquer que l'exemple pris par Monsieur Belfort n'est pas dénué d'intérêt et de sens. Il a notamment parlé du Royaume-Uni.
Oui, là-bas, les frais universitaires sont elevés. Oui, il y a une forme assumée d'élitisme, qui m'amène à croire que ce système est perfectible.
Mais il n'y a pas que cela. Là-bas, les diplômes ne sont pas des pin's que l'on collectionne dans un classeur. Ils sont réellement valorisés.
Les fameux frais, ne vont pas dans la poche d'actionnaires comme vous le laissez penser. Ils permettent aux universités d'offrir un cadre qui favorise une meilleure qualité d'enseignement. Ils financent les équipements, la réhabilitation de bâtiments. Ils permettent aux étudiants d'avoir des prix Nobel en maître de conférence.
Que vous le vouliez ou non, les universités doivent avoir plus d'autonomie. Nous ne pouvons pas continuer à fermer les yeux sur ce qu'il se passe. L'état n'a pas l'argent pour assurer la réussite des universités. Il faut que le privé et les établissements puissent le relayer, au nom de la réussite.
Oui, le tout autonome n'est peut-être pas parfait, mais il a été meilleur que le système du tout-public. Trouvons lui un cadre et libérons la réussite universitaire !
J'ai expliqué tout à l'heure que l'autonomie était mécaniquement nécessaire à nos universités pour arriver à construire un enseignement supérieur solide et évolutif.
Aussi, Monsieur Citron, je vous ferais remarquer que l'exemple pris par Monsieur Belfort n'est pas dénué d'intérêt et de sens. Il a notamment parlé du Royaume-Uni.
Oui, là-bas, les frais universitaires sont elevés. Oui, il y a une forme assumée d'élitisme, qui m'amène à croire que ce système est perfectible.
Mais il n'y a pas que cela. Là-bas, les diplômes ne sont pas des pin's que l'on collectionne dans un classeur. Ils sont réellement valorisés.
Les fameux frais, ne vont pas dans la poche d'actionnaires comme vous le laissez penser. Ils permettent aux universités d'offrir un cadre qui favorise une meilleure qualité d'enseignement. Ils financent les équipements, la réhabilitation de bâtiments. Ils permettent aux étudiants d'avoir des prix Nobel en maître de conférence.
Que vous le vouliez ou non, les universités doivent avoir plus d'autonomie. Nous ne pouvons pas continuer à fermer les yeux sur ce qu'il se passe. L'état n'a pas l'argent pour assurer la réussite des universités. Il faut que le privé et les établissements puissent le relayer, au nom de la réussite.
Oui, le tout autonome n'est peut-être pas parfait, mais il a été meilleur que le système du tout-public. Trouvons lui un cadre et libérons la réussite universitaire !
- Julien Citron
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
UPP 12/12
J'apprécie votre franchise sur la perfectibilité de l'autonomie des universités monsieur Brimont. J'aimerais toutefois qu'on arrête avec ce discours négatif qui voudrait nous faire croire que les universités de Frôce sont dans une situation catastrophique. Oui nous ne sommes pas en pôle position dans le classement de Shanghai, classement bidon d'ailleurs, mais ce n'est pas pour autant que nous sommes mauvais.
Aujourd'hui la Frôce a la chance de ne pas être confrontée à un chômage de masse et l'insertion professionnelle est possible pour tout étudiant qui fait les efforts et s'investit.
L'échec à l'université est souvent dû au fait que les étudiants réalisent trop tard qu'on ne les prend plus par la main, il y a aussi les mentalités à changer, pas seulement le système. Il faut que les lycéens se rendent vraiment compte de ce qu'on attend d'eux après le BNES. L'orientation au lycée n'est aujourd'hui pas à la hauteur et c'est pour cela qu'il faut intégrer un module d'orientation dans lequel les futurs étudiants s'impliqueront: faire un exposé sur le système universitaire, sur une formation, sur les débouchés d'une formation et aborder évidemment les formations qui ne sont pas faites à l'université, pour mieux orienter ceux qui n'avaient pas conscience qu'une telle formation pouvait les convaincre. Aujourd'hui l'orientation est trop passive et nous souhaitons que les lycéens en deviennent acteur.
J'apprécie votre franchise sur la perfectibilité de l'autonomie des universités monsieur Brimont. J'aimerais toutefois qu'on arrête avec ce discours négatif qui voudrait nous faire croire que les universités de Frôce sont dans une situation catastrophique. Oui nous ne sommes pas en pôle position dans le classement de Shanghai, classement bidon d'ailleurs, mais ce n'est pas pour autant que nous sommes mauvais.
Aujourd'hui la Frôce a la chance de ne pas être confrontée à un chômage de masse et l'insertion professionnelle est possible pour tout étudiant qui fait les efforts et s'investit.
L'échec à l'université est souvent dû au fait que les étudiants réalisent trop tard qu'on ne les prend plus par la main, il y a aussi les mentalités à changer, pas seulement le système. Il faut que les lycéens se rendent vraiment compte de ce qu'on attend d'eux après le BNES. L'orientation au lycée n'est aujourd'hui pas à la hauteur et c'est pour cela qu'il faut intégrer un module d'orientation dans lequel les futurs étudiants s'impliqueront: faire un exposé sur le système universitaire, sur une formation, sur les débouchés d'une formation et aborder évidemment les formations qui ne sont pas faites à l'université, pour mieux orienter ceux qui n'avaient pas conscience qu'une telle formation pouvait les convaincre. Aujourd'hui l'orientation est trop passive et nous souhaitons que les lycéens en deviennent acteur.
ex-Président de la Province de Catalogne
Vice-Président de l'Université de Casarastra