Elections générales 89 : Editoriaux en Transalpie

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Riccardo Finacci Núñez
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Elections générales 89 : Editoriaux en Transalpie

Message par Riccardo Finacci Núñez »

Postez ici les éditoriaux à publier dans la presse locale avant le 15 septembre à 23 h 59

Chaque édito est limité à 600 mots.

Les journaux locaux sont :

Le Pays (journal nationaliste)
La Libre Entreprise (journal patronal)
Terre de Foi (journal chrétien)
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Bern Wölfli
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Transalpie

Message par Bern Wölfli »

Éditorial de Bern Wölfli pour La Libre Entreprise, journal de patrons

Libérons notre travail et nos entreprises !

Traditionnellement, la Frôce est un pays où réformer le travail est perçu comme un crime. C’est sûrement la raison pour laquelle aujourd’hui, nos entreprises les plus fragiles périssent à la vitesse de la lumière. Face à cette situation ubuesque, innovons donc, chers Transalpins ! Nous arrivons à la croisée des chemins : il nous faut choisir entre maintenir le monde de l’entrepreneuriat dans un état de déliquescence ou enclencher la grande transformation.

Fils d’artisan et chef d’entreprise depuis l’âge de 18 ans, soyez certains que j’opterai pour la seconde option. Alors qu’une certaine classe politique entretien le culte du « tout social » et la mystification du monde ouvrier, j’ai décidé d’œuvrer en faveur des laissés pour compte. Fiscalité assommante, imperméabilité à toute forme d’innovation, incapacité chronique à valoriser les filières qui pourraient faire de notre économie une fierté provinciale : autant d’éléments dont souffrent tant nos artisans que nos agriculteurs et PME.

Oui, je suis un idéaliste ; mais un idéaliste pragmatique et réaliste. Mon projet est de mettre en synergie tous ceux qui contribuent à notre économie. D’aucuns croient en une classification bipolaire des citoyens et en la lutte des classes. Bienheureusement ce n’est pas mon cas, et c’est ce qui fait ma force. Ce que ne comprennent pas les partisans de la lutte des classes, c’est qu’abandonner nos entreprises revient indirectement à abandonner les ménages les plus précaires. L’entreprise est un atout : elle crée l’emploi et contribue à la santé économique de la province.

Partant de ce postulat, il nous faut rétablir une certaine justice économique. Le chemin est étroit et la route est longue, mais il faudra aller vite et dans le bon sens. Point d’incantations, seulement du concret ; et le concret c’est la réforme. Évidemment, nous devons travailler plus pour produire plus, et je le rendrai possible. Évidemment, nous devons revoir la politique d’imposition qui pénalise aujourd’hui les entreprises de taille réduite, et je le ferai. Évidemment, nous ne devons pas oublier ceux qui ont le désir d’entreprendre, et je leur donnerai toutes les clés en main pour mener à bien leurs projets.

Je possède l’énergie et l’envie de libérer nos entreprises du poids légal. Je connais trop bien les problématiques qui, aujourd’hui, brident de véritables pépinières de talents et de savoir-faire qui ne demandent pourtant qu’à fleurir. Je suis profondément attaché à la valeur du travail et crois en l’innovation. Alors ôtons sans plus attendre le canon de notre tempe et agissons, dans l’intérêt de tous !

Non sans fierté, je mettrai tout en œuvre pour faire de la Transalpie un modèle en matière d’innovation, d’entrepreneuriat et de culture du travail.

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Eduardo Belfort
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Transalpie

Message par Eduardo Belfort »

Éditorial d'Eduardo Belfort (PLC) pour La Libre Entreprise (journal patronal) :

Les entreprises sont génératrices de richesses et de dynamisme pour un pays. De la plus petite à la plus grande, elles participent toutes à la création de valeur, à l’innovation et aux échanges nationaux et internationaux. La mondialisation permet la facilitation des échanges. Le monde devient alors un véritable champ d’opportunités pour nos entreprises, à condition qu’on leur permette d’être flexible, réactive et innovante.

Tout d’abord, créer et développer son entreprise en Frôce n’est pas une mince affaire. L’impôt sur le Bénéfice des Sociétés au niveau fédéral ou encore la taxe professionnelle au niveau provincial sont autant de boulets fixées au pied des entrepreneurs. Cet impôt et cette taxe sont un véritable fardeau qui freine la croissance des entreprises. Pour que nos petites et moyennes entreprises puissent investir de nouveaux marchés dans cet environnement mondialisé, le Parti Libéral-Conservateur supprimera ces charges fiscales.

Aujourd’hui, la fiscalité sur le patrimoine et sa transmission pénalisent également l’initiative et le succès. Les droits de successions, l’ISF et les taux d’imposition actuels constituent à l’heure actuelle de véritables incitations à fuir la Frôce afin d’aller développer son entreprise ou son capital dans un environnement moins hostile. Les socialistes ne comprendront jamais qu’en agissant de la sorte, ils font fuir la création de richesse ainsi que les emplois.

Contrairement à moi, les hommes politiques de ce pays n’ont jamais mis les pieds dans une société. Pourtant, ce sont eux qui en accumulant les réglementations dans tous les domaines et compliquent encore davantage la charge des petites et moyennes entreprises. Nous devons libérer les énergies et faire sauter un certain nombre de verrous.

Le rôle d’un responsable politique n’est pas de s’immiscer dans la vie des entreprises mais plutôt de favoriser un bon environnement économique en offrant aux différents acteurs un cadre ouvert et clair.

Le PLC est la seule formation politique ayant conscience de la situation.

C’est la raison pour laquelle, au niveau fédéral, nous souhaitons supprimer l'impôt sur les successions, la TCPP, la Contribution de Solidarité Publique, l'impôt sur le Bénéfice des Sociétés et l'impôt de Solidarité sur la Fortune.
Au niveau de la Province, nous envisageons de supprimer l'Impôt sur le revenu, la taxe sur les circuits longs de distribution, la taxe provinciale sur les produits pétroliers, la taxe sur les ordures ménagères, la taxe professionnelle, la taxe sur la propriété immobilière et la taxe sur les établissements bancaires.
Tous ces impôts et taxes seront remplacés par une unique taxe sur la vente de 23 % (Fair Tax).

Nous voulons également rendre le travail plus flexible en supprimant le cadre actuel des CDI, CDD et multiples autres contrats préformatés pour les remplacer par un nouveau cadre de contrat, aux grands principes simples et clairs. La grande souplesse juridique du cadre que nous proposons permettra de fixer contractuellement tous les aspects du poste : temps de travail, durée des congés payés, modalités de licenciement et d'indemnisation le cas échéant, formation prévue, etc.

Nous désirons également libérer le travail en supprimant la durée légale du temps de travail fixé à l'heure actuelle à 36 heures hebdomadaires. Le temps de travail devra être librement négocié entre l'employeur et l'employé par contrat.

Notre volonté de remplacer le système de retraite par répartition actuel par l'instauration d'un régime de retraite par capitalisation donnera aussi naissance à des fonds de pension et à une épargne importante pour recapitaliser nos entreprises.

Moins d’impôts, plus de libertés et de flexibilités, le PLC est clairement le meilleur allié des entrepreneurs afin de faire de la Frôce un environnement dynamique générateur de richesses.

Modifié en dernier par Eduardo Belfort le 09 sept. 2017, 00:53, modifié 1 fois.
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Eduardo Belfort
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Transalpie

Message par Eduardo Belfort »

Éditorial d'Eduardo Belfort (PLC) pour Terre de Foi (journal chrétien) :

En tant que libéraux-conservateurs, nous défendons la culture et les racines judéo-chrétiennes de la Frôce ainsi que deux principes fondamentaux : la famille et la vie. Ces trois éléments constituent le socle de nos valeurs pour la société frôceuse.

La chrétienté a laissé à la Frôce un magnifique héritage de civilisation et de culture. C’est notre histoire, ce sont nos valeurs et c’est la raison pour laquelle je suis pour l'inscription de nos racines judéo-chrétiennes dans la Constitution.

Dans cette période de crise culturelle en Europe, il est primordial pour la Frôce de prendre le contrepied de la déchristianisation. Ces valeurs ne doivent pas se dissoudre et nous devons mettre un terme au grand remplacement qui est en train de s’opérer chaque jour avec la complicité des forces politiques de gauche. Ces traitres à notre héritage tente de détruire nos racines judéo-chrétiennes en détournant la laïcité pour en faire un athéisme d’Etat, de façon totalitaire, avec une exception tout de même à ce laïcisme aigu : l’islam.

Il est capitale pour la survie de notre culture de préserver notre patrimoine religieux, de contrôler notre immigration et de limiter au maximum l’arrivée de populations aux mœurs incompatibles avec les nôtres.

En tant que libéraux-conservateurs, nous défendons également la famille. Ainsi, nous voulons redéfinir le mariage comme étant l'union entre un homme et une femme, quitte à transformer les mariages entre couples de même sexe déjà contractés en contrat d'union civile. Nous interdirons également les adoptions par les couples homosexuels car l’enfant a besoin d’un père et d’une mère pour se construire.
Certaines études indiquent clairement que l’expérience sociale du soit disant “mariage” homosexuel ne fait rien d'autre que des dommages graves aux enfants. Ces derniers, élevés par des parents homosexuels, ont beaucoup plus de problèmes sociaux et de santé mentale par rapport aux enfants issus de familles traditionnelles. Certaines recherches ont même démontrées qu'il y avait une différence majeure entre les enfants des deux groupes, mais aussi que l'instabilité familiale était une marque caractéristique des relations homosexuelles.

Je refuse que les erreurs sociales menées actuellement pèsent plus longtemps sur les épaules de nos enfants. Ils sont directement les victimes innocentes d’une expérimentation sociale inepte.

Au PLC, nous défendons également la vie. Ainsi, nous sommes profondément opposé à l’euthanasie ainsi qu’à l’avortement, sauf dans les cas où la vie de la mère est en danger.
La plupart des gens disent que l’avortement est le « choix de la femme ». Or, il n’en est rien puisque la vie commence dès la conception. Un nouvel être est alors créé et son corps lui appartient. Il s’agit du droit de l’enfant à naître et rien d’autre. L’avortement n’est pas un droit, mais un crime.
En 1994 à Washington, Mère Teresa a appelé l'avortement comme étant une « guerre contre l'enfant (…) une mise à mort directe de l'enfant innocent (…) assassiné par la mère elle-même ».

Dans le même état d’esprit, nous refusons la GPA, qui est une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes. La PMA devrait quant à elle être réservée aux couples hétérosexuels infertiles.

Toutes ces mesures seront appliquées si Dieu le veut. Lors de cette campagne, je vais me tourner vers Dieu à chaque jour pour demander de me guider et de me donner le courage de faire le bien. Nous ne connaissons pas toujours le plan de Dieu, mais nous savons qu’il a un plan pour chacun de nous et j’espère pouvoir contribuer à faire de la Transalpie un meilleur endroit pour vivre.

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Eduardo Belfort
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Transalpie

Message par Eduardo Belfort »

Éditorial d'Eduardo Belfort (PLC) pour Le Pays (journal nationaliste) :

La politique menée par le gouvernement sortant a été catastrophique à plus d’un titre. En temps que libéraux-conservateurs, nous sommes en faveur d'un État fort, mais limité à ses fonctions régaliennes. Or, nous avons assisté à un désengagement massif de l'Etat des questions régaliennes les plus fondamentales ainsi qu’à une perte de puissance de l'État frôceux sur le pays. Les renoncements successifs de la part des élites frôceuses ont amorcé le déclin progressif de la Frôce.

En matière d’immigration par exemple, il n’est pas concevable d’avoir supprimé les contrôles migratoires aux frontières. Nous devons cessez de croire en cette utopie folle qui en devient même criminelle. Le gouvernement sortant, par idéologie, est en faveur de l’accueil d’une immigration massive dans notre pays.
Or, des terroristes islamistes s’infiltrent au travers des flux de migrants, c’est la raison pour laquelle le premier moyen pour limiter le danger du terrorisme islamique, c’est de retrouver nos frontières nationales en rétablissant de sérieux contrôles.
Nous devons savoir qui entre chez nous et qui s’y trouve. La sécurité des frôceux est l’une des priorités du Parti Libéral Conservateur. C’est pourquoi nous envisageons de suspendre jusqu'à nouvel ordre l'immigration en provenance de régions du monde ayant un passé avéré de terrorisme et de lutter contre l'immigration illégale par tous les moyens.

Cela fait des années que les gauchistes nous expliquent que l’immigration est une chance pour la Frôce et cela n’est pas vrai. La réalité est que l’immigration participe à la déstabilisation massive de notre pays au niveau économique et culturel. Si nous continuons à prendre en charge toute la misère du monde, c’est notre civilisation occidentale qui va disparaître.

Pour autant, nous ne sommes pas fermés à l’idée d’une immigration raisonnable et choisie. C’est la raison pour laquelle nous élaborerons une liste de pays (Europe, Amérique du Nord), culturellement proches, dont les ressortissants auraient la priorité pour immigrer dans notre pays, tout en ayant un droit de regard sur le casier judiciaire de toute personne souhaitant entrer en Frôce.

Concernant la nationalité frôceuse, nous pensons au PLC qu’elle s’hérite ou se mérite. La première des conditions pour devenir frôceux est d’aimer la Frôce et d’être accepté comme citoyen.
C’est pourquoi, dans un premier temps, nous sommes pour la suppression du droit du sol.
Dans un deuxième temps, nous souhaitons renforcer les conditions nécessaires pour l'obtention de la nationalité frôceuse. Pour se faire, il faudra avoir résidé en Frôce depuis au moins cinq ans, être capable de parler, lire et écrire le français, connaître et comprendre les fondamentaux de l'histoire frôceuse ainsi que les principes et la constitution de la Frôce.

De plus, un serment d'allégeance à la Frôce sera mis en place. Le demandeur devra jurer allégeance à la Constitution et obéir aux lois, il devra renoncer à la loyauté envers son pays et/ou à un titre étranger et devra porter les armes ou servir le gouvernement frôceux si besoin est.

J’en terminerai en mettant en avant le fait que la préférence nationale s’appliquera à tous les frôceux. En Frôce, un frôceux doit être prioritaire dans son accès au logement, à l’emploi, etc. C’est une mesure qui est d’ailleurs appliquée dans beaucoup d’autres pays européens et extra-européens sans que cela ne choque personne car il s’agit d’une simple mesure de bon sens.

Le PLC est le seul parti à envisager de prendre les seules mesures qui vaillent afin d’assurer la sécurité de tous les frôceux ainsi que la sauvegarde de notre civilisation.

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Bern Wölfli
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Transalpie

Message par Bern Wölfli »

Éditorial de Bern Wölfli (MPD) pour Le Pays


Ne laissons pas la Transalpie aux voyous et aux meurtriers !

Plus que jamais, il est temps d’agir pour notre intégrité. De la petite délinquance au terrorisme en passant par le grand banditisme, véritables catalyseurs de la dislocation sociétale, les maux sont nombreux et je refuse que les Transalpins abdiquent.

Face au terrorisme, ne nourrissons pas de faux espoirs : l’évolution de la situation au Moyen-Orient ne protégera pas notre pays et notre province du terrorisme et de l’immigration de masse. Cette lutte prendra sans doute du temps, si ce n’est des années. Madrid, Londres, Paris, Bruxelles, Turku, Casarastra… N’ignorons pas que le terrorisme va durer. Ce n’est ni jouer les Cassandre ni les apprentis sorciers que de mettre en avant cette réalité : la bataille sera longue.

Cependant, j’ai bon espoir. Je crois en notre patrie et en notre province. Il nous faut répondre à la violence injuste par l’entente et la fermeté. Alors que le défaitisme et l’abandon semblent devenir les maîtres mots de nombreux responsables politiques, je refuse de capituler et mettrai tout en œuvre pour protéger au mieux nos concitoyens.

Refusons que face à cette situation préoccupante, nos forces de police et nos services de renseignement soient dénigrés. Nous nous devons de donner les moyens d’agir à l’ensemble des composantes de notre sécurité intérieure – je m’engage à le faire. Je souhaite avant tout que l’autorité de ces dernières soit rétablie, face à la recrudescence non seulement du terrorisme d’une part, mais aussi des délits et infractions mineures d’autre part. Le spectre du terrorisme ne doit pas servir de cache-misère : il faut agir sur tous les plans et ce en permanence.

La Frôce est en état d’urgence, et dans une telle situation, tous les moyens sont bons pour mettre à bas ceux qui défient l’autorité, l’unité et les valeurs de la Nation. La Transalpie est l’une des provinces les plus exposées au désordre sécuritaire, ce dernier ne touchant plus seulement nos grandes métropoles mais aussi, désormais, les zones rurales. La petite délinquance à la campagne est un fléau, et il faut y répondre par une présence policière plus importante. Je vous sais, vous les habitants de nos merveilleuses campagnes, totalement démunis face à la dégradation de votre quotidien, causée par la voyoucratie qui émigre progressivement depuis les zones urbaines. Je vous sais aussi, vous les habitants de nos dynamiques métropoles, désespérés face à l’omniprésence de la violence dans nos rues. Je suis celui qui saura mettre les criminels et délinquants hors d’état de nuire. Optons pour la tolérance zéro !

Enfin, ne baissons pas la tête face à la submersion migratoire, qui s’aggrave de jour en jour. Des politiques irresponsables ont fait de la Frôce une gigantesque passoire, jamais rassasiée donc toujours prête à se remplir. S’il ne me sera pas possible de protéger notre patrie entière, je prémunirai la Transalpie de l’immigration clandestine aujourd’hui non-maîtrisée. Les pompes aspirantes seront remplacées par des débroussailleuses. Il n’est pas normal – et je le crierai haut et fort – que nous assumions seuls les conséquences de l’ingérence occidentale dans les conflits du Moyen Orient. Les Frôceux et en premier lieu les Transalpins n’ont pas à payer pour les erreurs des autres. La préférence nationale est un beau principe que je saurai, soyez-en certains, remettre au goût du jour. Couplée à la remigration, elle libérera la Transalpie du parpaing qui lui enchaîne le pied depuis bien trop longtemps.

Chers Transalpins, soyons forts, soyons vaillants, soyons courageux ! La route est longue, mais si je deviens votre capitaine, votre quotidien ne pourra qu’être meilleur.

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Karl Lacroix-Hanke
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Transalpie

Message par Karl Lacroix-Hanke »

Edito de Karl Lacroix-Hanke (ADF)
La Libre Entreprise (journal patronal)

Comme Martin Luther King, j'ai fait un rêve.

Je me suis demandé ce que serait la Transalpie si nous nous donnions les moyens d'un grand New Deal. Trop souvent, on parle de l'entreprise comme d'un lieu qui sert avant tout les intérêts des patrons. C'est une simplification qui a encore la vie dure et que je dénonce. A force d'être aussi réducteur, on en oublie le véritable sens de l'entreprenariat.

Dans mon rêve, j'ai imaginé que l'on rétablisse la confiance entre les chefs d'entreprise et leurs salariés. C'est là que tout commence, que tout se construit. Si l'entreprise est unie et va dans le même sens, les médisances peuvent se poursuivre, elles ne les atteindront plus. Que faire pour rétablir cette confiance ?

Il faut commencer par renforcer le dialogue social dans l'entreprise. On ne peut nier que le code du travail a ses vertus. Mais il s'agit d'un texte générique, généraliste, peu adapté au terrain. Qui de mieux placés pour parler travail que les salariés, les syndicats et les patrons ? Partout en Europe, et notamment dans les pays scandinaves, cette flexi-sécurité fonctionne. Elle apporte aux employeurs une marge de manoeuvre confortable pour innover, investir. Et elle garantit aux salariés des droits. Tout se passe dans une climat apaisé et particulièrement constructif. Pas de manifestation, pas de grèves et de beaux projets. De ce dialogue social nait l'entreprise moderne, respectueuse et humaine, celle où la confiance n'est plus un concept jeté sur les marchés pour enrayer la spéculation.

La Province a sa part de responsabilité aussi. Je suis plutôt admiratif du travail que l'ADF a entrepris en Catalogne. Cette notion d'équilibre, tantôt par des acquis consentis aux uns, tantôt par des garanties offertes aux autres, c'est du donnant-donnant. Du gagnant-gagnant. C'est de ça que la Transalpie a besoin pour renouer avec la croissance, le plein emploi et le progrès social. Consolider le travail et la formation des jeunes, tout en autorisant les ouvertures le dimanche, c'est possible. Et c'est même indispensable ! Notre société évolue, nous devons nous y adapter.

Ce new deal, je l'imagine plus avant-gardiste que ce qui a été fait auparavant, avec un véritable choc de compétitivité, caractérisé par une baisse des charges qui pèsent à la fois sur les ménages et sur les entreprises. Davantage de pouvoir d'achat, davantage de capacité à investir et donc à créer de l'emploi et de bonnes conditions de travail. Je soutiens la création d'un programme d'investissement citoyen, en faveur des nouvelles technologies. Si la base d'un financement participatif, chacun pourrait apporter un peu d'argent pour le développement, pour la création de nouvelles entreprises, voire d'associations.

Je crois que nous sommes capables de porter un projet aussi ambitieux. Si j'ai votre confiance, je m'y emploierais, en veillant à n'y exclure personne. La Transalpie mérite que l'on s'unisse pour son avenir !
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Karl Lacroix-Hanke
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Transalpie

Message par Karl Lacroix-Hanke »

Edito de Karl Lacroix-Hanke (ADF)
Terre de Foi (journal chrétien)

J'aime souvent me faire la réflexion que l'humanisme est universel. Et c'est d'autant plus vrai avec la religion, notamment le christianisme. Ce qui nous définit, en tant qu'êtres humains c'est notre capacité à faire preuve d'empathie vis à vis des autres.

Nous éprouvons de la douleur devant la misère. Nous pleurons devant les drames de notre existence. Nous avons tous foi en quelque chose, en Dieu, en soi, en les autres.

Bien que n'étant pas chrétien, je reconnais que j'éprouve une certaine admiration pour le message originel qui transcende cette religion. Evidemment, elle n'est pas parfaite, elle attire souvent l'attention du fait des branches dures et ultra conservatrices. Sans doute parce que l'on se complait à regarder davantage ce qui fâche que ce qui rassemble. C'est dommage...

Tous les chrétiens croient en Jésus Christ.
En lisant la Bible, je me suis rendu compte qu'il s'agissait d'un personnage universel. Lui-même n'était pas chrétien, mais juif, comme moi. Il était avant tout humain. Il a fait preuve, tout au long de son existence d'amour, de tolérance, de compassion. Il n'a cessé de défendre la paix entre les hommes. Et il ne l'a pas fait par intérêt. Il l'a même durement payé.

Notre monde a besoin de Jésus Christ, des messages d'amour et d'humanité qu'il transporte. Il a besoin de savoir que l'on peut vivre en restant étranger à la haine. Peu importe les couleurs de peau, les langues, les coutumes, les traditions. Nous sommes faits de chair, de sang et d'os.

Aider son prochain. C'est ce que je fais, dans mon métier, au quotidien, par conviction. Je crois en la nature humaine, j'ai confiance en elle. Si elle s'égare parfois, je la sais capable de choses magnifiques : la solidarité, l'accueil des plus démunis, la fraternité, le progrès. C'est ce qui définit l'ADF depuis des décennies.

Si je venais à être élu Gouverneur de Transalpie, je continuerais à porter cela. Je respecterais mes interlocuteurs, quels qu'ils soient. Je me montrerais à l'écoute des gens, surtout de ceux qui sont dans la détresse et dans le besoin.

Je véhiculerais ce message : aimons-nous les uns les autres, écoutons-nous, respectons-nous.

Nous pouvons vivre dans un monde meilleur, ensemble, chrétiens, juifs, musulmans et autres croyants. Nos convictions se rejoignent : la vertu est un idéal à atteindre. Un idéal qui nous habite tous. Il suffit de le cultiver. Il suffit de nous transcender et de continuer à croire.
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Karl Lacroix-Hanke
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Transalpie

Message par Karl Lacroix-Hanke »

Edito de Karl Lacroix-Hanke (ADF)
Le Pays (journal nationaliste)

Liberté, Justice, Démocratie.

Quand j'étais encore un enfant, mon grand-père me racontait le temps où cette devise nationale n'existait pas. La dictature, la guerre civile et son cortège de martyrs. Dans ma tête d'enfant, les images défilaient, des batailles, des actes héroïques. Je m'imaginais résistant, révolutionnaire, la patrie au coeur.

Je ne suis pas nationaliste, et c'est une idéologie que j'estime nocive et que je combats. Elle est l'antithèse même de l'humanisme. On peut cependant être humaniste et patriote. On peut aimer son pays et dans le même temps considérer que l'autre n'est pas un ennemi, que l'amour ne se traduit pas par les armes mais par ce que l'on fait au quotidien envers la Frôce.

Aimer sa patrie, c'est aimer les frôceux. C'est accepter de se sacrifier pour eux, pour préserver et garantir leurs libertés, la justice et la démocratie. C'est le combat qui a été mené jadis par des hommes tels que mes grands-parents. C'est un combat qui nous a permis d'être ce que nous sommes aujourd'hui.

Aimer sa patrie, c'est épouser ses symbôles. C'est être fier de notre drapeau, connaitre l'air de notre hymne national et se surprendre à le fredonner à chaque 26 juin. C'est lever les yeux avec émerveillement et fierté lors des journées du patrimoine, pour lire les frontons de nos bâtiments les plus précieux.

Aimer sa patrie, c'est accepter qu'elle soit diverse et multiculturelle. C'est considérer que la richesse de notre Nation s'accroit avec les différences, avec la tolérance et avec la solidarité.

Aimer sa patrie, c'est être un partisan, c'est accepter de tendre la main à celles et ceux qui se battent contre l'oppression, contre l'obsucrantisme, partout dans le monde. C'est prendre la place d'un combattant quand il tombe sur le champ de bataille.

Aimer sa patrie, c'est ne pas laisser croire aux extrêmes que le nationalisme est la seule façon d'aimer son pays. Charles de Gaulle résumait cela par une phrase : "Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres".

Je ne suis pas nationaliste, je ne ressens aucune haine envers quiconque. Je suis, comme tous les frôceux, un patriote, un fervent patriote. Fier de l'être. Fier de notre histoire et de la Frôce.

Fier de ne pas être le seul, de faire partie d'une armée de patriotes qui compte plus de 45 millions de personnes.
Fier d'être frôceux.
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Bern Wölfli
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Transalpie

Message par Bern Wölfli »

Éditorial de Bern Wölfli, pour Terre de foi

Protéger le culte doit être une priorité !

Je suis athée, ce n’est pas un secret. Mais je dois aussi beaucoup à la religion. Fils de catholiques pratiquants, j’ai reçu, durant toute mon enfance, une éducation chrétienne. Aujourd’hui, je ne peux que remercier mes parents d’avoir fait de moi l’homme que je suis. Oui, la religion est importante et elle a un vrai rôle à jouer. Sus aux bonimenteurs anticléricaux !

Je suis un ardent défenseur du principe de laïcité. C’est l’un des fondements de la cohésion nationale, qui permet à chacun de croire ou de ne pas croire et garantit le respect par la province des convictions intimes de chacun. La Transalpie est majoritairement chrétienne – et nous devons être fiers de cet héritage – mais d’autres communautés religieuses y sont également importantes. Dans une telle société multidimensionnelle sur le plan culturel, les principes issus de la laïcité permettent de garantir à chacun le droit d’exercer son culte dans le cadre privé sans voir ce dernier menacé par autrui. La laïcité, ce n’est point mettre la religion en sourdine, c’est lui offrir une expression optimale, ou tout simplement séparer le bon grain de l’ivraie sophistique.

Je vous sais, Chrétiens de Frôce et de Transalpie, empreints d’un sentiment d’abandon voire de mépris de la part des femmes et hommes politiques. Il est vrai que beaucoup se servent de la laïcité pour porter de violents coups au culte, fait particulièrement inadmissible. L’escroquerie a assez duré, rendons donc à César ce qui lui appartient ! Nous devons tous, athées comme pratiquants, reconnaître à la religion tout ce qu’elle a apporté à notre histoire, à notre culture et à notre société. Les religions ont toute leur place en Transalpie, à la condition qu’elles acceptent le cadre commun tracé par nos principes fondamentaux et nos règles de vie communes.

La religion fait partie du patrimoine et le patrimoine fait partie de la religion. Deux éléments indissociables que nous devons préserver par fierté de leur richesse. J’entends conforter le cadre qui a permis jusqu’ici aux croyants de coexister, ainsi qu’avec les agnostiques ou les athées, dans le respect les uns des autres et des valeurs de la Nation.

Honorer les principes d’une laïcité assumée tout-en offrant au culte un cadre optimal d’exercice, voilà mon projet.

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