Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
- Riccardo Finacci Núñez
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Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
Règles :
Ce débat compte pour toutes les élections, les indépendants qui ne se présentent que pour les mairies ou provinces sont donc conviés.
Maximum 12 interventions par parti ou tendance idéologique, le nombre d'intervenants n'est pas limité
Les journalistes neutres sont autorisés à intervenir.
Pas plus de 250 mots par message, sinon il ne compte pas. Comme il n'y a pas encore de compteur sur le forum, celui-ci fera foi : http://www.compteurdelettres.com/mots.html
Interdiction qu'une liste poste deux fois de suite
Les journalistes ne sont soumis à aucune limite de mots ou d'interventions
Interdiction d'éditer son message
- Début du débat : Vendredi 8 septembre
- Fin du débat : Vendredi 15 septembre
Les messages postés avant ou après les dates d'ouverture ne comptent pas
Ce débat compte pour toutes les élections, les indépendants qui ne se présentent que pour les mairies ou provinces sont donc conviés.
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- Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
CUL (1/12)
Plus que jamais, la culture doit être un point central de l'action politique.
Nous vivons dans une société malade de la paranoïa, et cette paranoïa a un responsable évident, la culture de la violence. La surexposition à cette violence, entre traitement des attentats sensationnaliste et longuement prolongé et multidiffusion de séries bas de gamme sur des enquêtes policières, est la responsable de la perte d'optimisme de notre monde, qui nous mène à des conduites irrationnelles par manifestation de la peur.
Il est deux choses qui retiennent aisément la vue, le sexe et la violence, les moralistes nous ont abreuvés de violence depuis la chute de la dictature, car pour eux, nier l'influence de l'amour sur nos vies vaut la glorification des kamikazes, vaut la perte de l'optimisme qui traversait la société il y a encore quelques décennies et vaut la culture de la peur qui a tué à Anglès le soir de la finale de la Ligue des Champions.
Le combat de la CUL est de mettre à mort la pensée moraliste, et de servir véritablement l'utilité sociale, n'ayons plus honte de dire que le sexe est plus noble que la violence. Nous renforcerons notre politique favorable à la pornographie en Septimanie en diffusant des oeuvres sur l'amour en deuxième partie de soirée sur la télévision publique provinciale, nous le ferons car ce choc culturel sera ce qui nous rendra plus forts dans les épreuves de l'avenir.
Plus que jamais, la culture doit être un point central de l'action politique.
Nous vivons dans une société malade de la paranoïa, et cette paranoïa a un responsable évident, la culture de la violence. La surexposition à cette violence, entre traitement des attentats sensationnaliste et longuement prolongé et multidiffusion de séries bas de gamme sur des enquêtes policières, est la responsable de la perte d'optimisme de notre monde, qui nous mène à des conduites irrationnelles par manifestation de la peur.
Il est deux choses qui retiennent aisément la vue, le sexe et la violence, les moralistes nous ont abreuvés de violence depuis la chute de la dictature, car pour eux, nier l'influence de l'amour sur nos vies vaut la glorification des kamikazes, vaut la perte de l'optimisme qui traversait la société il y a encore quelques décennies et vaut la culture de la peur qui a tué à Anglès le soir de la finale de la Ligue des Champions.
Le combat de la CUL est de mettre à mort la pensée moraliste, et de servir véritablement l'utilité sociale, n'ayons plus honte de dire que le sexe est plus noble que la violence. Nous renforcerons notre politique favorable à la pornographie en Septimanie en diffusant des oeuvres sur l'amour en deuxième partie de soirée sur la télévision publique provinciale, nous le ferons car ce choc culturel sera ce qui nous rendra plus forts dans les épreuves de l'avenir.
- Julien Citron
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
UPP (1/12)
En tant que progressiste je suis en partie d'accord avec la CUL, la sexualité ne doit pas être un sujet tabou et chacun doit être à l'aise avec son identité sexuelle, son orientation. La politique de la CUL en Septimanie m'a semblé audacieuse et surprenante mais j'ai quelques petites réserves.
Le gouvernement fédéral actuel a promu des visites médicales où la question de la sexualité est abordée. Cela me semble en effet quelque chose de positif mais en même temps cela a donné l'impression de faire table rase, comme si le sujet n'avait jamais été un sujet tabou. Je pense qu'il est tout de même essentiel de permettre à chaque adolescent de ne pas évoquer le sujet de la sexualité s'il le souhaite lors des visites médicales. Cela doit rester quelque chose d'ordre privé et il faut conserver la liberté de se taire, même devant des professionnels de santé soumis au secret professionnel.
L'UPP a agi à Antsiranana pour permettre aux centres de maternité d'intervenir dans les établissements scolaires pour instaurer un dialogue avec et entre les élèves. Les élèves peuvent également poser toutes les questions qu'ils veulent s'ils le souhaitent. C'est comme ça que nous souhaitons agir pour la sexualité des jeunes, donner la possibilité de rencontrer des gens prêts à les entendre plutôt que de les confronter directement à l'acte sexuel brut avec des préjugés plein la tête.
En tant que progressiste je suis en partie d'accord avec la CUL, la sexualité ne doit pas être un sujet tabou et chacun doit être à l'aise avec son identité sexuelle, son orientation. La politique de la CUL en Septimanie m'a semblé audacieuse et surprenante mais j'ai quelques petites réserves.
Le gouvernement fédéral actuel a promu des visites médicales où la question de la sexualité est abordée. Cela me semble en effet quelque chose de positif mais en même temps cela a donné l'impression de faire table rase, comme si le sujet n'avait jamais été un sujet tabou. Je pense qu'il est tout de même essentiel de permettre à chaque adolescent de ne pas évoquer le sujet de la sexualité s'il le souhaite lors des visites médicales. Cela doit rester quelque chose d'ordre privé et il faut conserver la liberté de se taire, même devant des professionnels de santé soumis au secret professionnel.
L'UPP a agi à Antsiranana pour permettre aux centres de maternité d'intervenir dans les établissements scolaires pour instaurer un dialogue avec et entre les élèves. Les élèves peuvent également poser toutes les questions qu'ils veulent s'ils le souhaitent. C'est comme ça que nous souhaitons agir pour la sexualité des jeunes, donner la possibilité de rencontrer des gens prêts à les entendre plutôt que de les confronter directement à l'acte sexuel brut avec des préjugés plein la tête.
ex-Président de la Province de Catalogne
Vice-Président de l'Université de Casarastra
- Anastasia Mendoza Ojeda
- Gouverneur
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
CUL (2/12)
La liberté de ne jamais évoquer la contraception est elle bonne ?
La liberté de dissimuler une infection sexuellement transmissible est elle bonne ?
La liberté de dissimuler une agression sexuelle est elle bonne ?
En développant autant de tabous sur la sexualité, on crée de véritables problématiques de santé publique. En poussant un changement d'attitudes par la culture, nous en arriverons à un rapport sain et décomplexé à la sexualité qui dédramatisera la chose et libérera la parole.
Il faut être décomplexées, il n'y a aucune honte à user de la sexualité comme levier pour atteindre des objectifs de levier public.
Pour favoriser la socialisation des adolescents, je propose une réforme choc pour les cantines des collèges et lycées. Nous allons recruter des modèles pour servir les plats. Les modèles féminins seront déguisées en soubrettes et les modèles masculins, puisque négliger le plaisir des jeunes filles serait construire un rapport de déséquilibre malsain, auront la chemise ouverte.
Nous pensons que jouer sur ce levier poussera les adolescents à rester ensemble le midi, dans une atmosphère joyeuse, de quoi tisser des liens solides et lutter contre la solitude qui est un danger qui guette bien vite les jeunes frôceux.
De plus, ce sera excellent pour la lutte contre l'obésité, beaucoup moins de jeunes se précipiteront au kebab le midi et beaucoup plus mangeront avec plaisir les plats équilibrés et sains des cantines.
La liberté de ne jamais évoquer la contraception est elle bonne ?
La liberté de dissimuler une infection sexuellement transmissible est elle bonne ?
La liberté de dissimuler une agression sexuelle est elle bonne ?
En développant autant de tabous sur la sexualité, on crée de véritables problématiques de santé publique. En poussant un changement d'attitudes par la culture, nous en arriverons à un rapport sain et décomplexé à la sexualité qui dédramatisera la chose et libérera la parole.
Il faut être décomplexées, il n'y a aucune honte à user de la sexualité comme levier pour atteindre des objectifs de levier public.
Pour favoriser la socialisation des adolescents, je propose une réforme choc pour les cantines des collèges et lycées. Nous allons recruter des modèles pour servir les plats. Les modèles féminins seront déguisées en soubrettes et les modèles masculins, puisque négliger le plaisir des jeunes filles serait construire un rapport de déséquilibre malsain, auront la chemise ouverte.
Nous pensons que jouer sur ce levier poussera les adolescents à rester ensemble le midi, dans une atmosphère joyeuse, de quoi tisser des liens solides et lutter contre la solitude qui est un danger qui guette bien vite les jeunes frôceux.
De plus, ce sera excellent pour la lutte contre l'obésité, beaucoup moins de jeunes se précipiteront au kebab le midi et beaucoup plus mangeront avec plaisir les plats équilibrés et sains des cantines.
- Kévin Léonard
- Messages : 238
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
Kévin Léonard (1/12)
Ana, je comprends ce que tu veux dire, mais quand il s’agit d’éducation, il faut savoir agir de façon mesurée. Tes propositions sont théoriquement honorables mais traduites dans les faits, elles ne sont pas viables.
Crois-tu vraiment qu’un adolescent, aussi con puisse-t-il être, va renoncer à son kebab ou son burger quotidien pour se taper des brocolis ou salsifis à la cantine seulement car tu leur mets en face des serveuses sexy ?
Allons, nous sommes en 089. Le cul est devenu un code normal de notre société, je pense qu’on sera tous les deux d’accord là-dessus. Les jeunes, souvent même les très jeunes, sont déjà bien informés sur le sujet. Tout ce qui est sexuel est banal à leurs yeux. Ce n’est pas une carotte suffisante pour les empêcher d’aller bouffer du bon gras en dehors de l’établissement scolaire. Crois-moi, l’appel du ventre est plus fort que n’importe quoi d’autre, je suis bien placé pour en témoigner.
Sur les cantines scolaires, moi j’ai une toute autre proposition à faire. On vire tout simplement la bouffe pseudo équilibrée et répugnante pour les adolescents pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Parallèlement, on y généralise la cuisine de type fast-food mais avec des produits 100% locaux. Smart Burgers serait d’ailleurs un bon fournisseur.
Toi qui es attachée aux libertés individuelles, je suis certain que tu sauras respecter celle de mal bouffer. Car être gros n’est pas une fatalité, regarde-moi, je suis gros mais magnifique. Et cette liberté, nous la devons aux jeunes scolarisés.
Ana, je comprends ce que tu veux dire, mais quand il s’agit d’éducation, il faut savoir agir de façon mesurée. Tes propositions sont théoriquement honorables mais traduites dans les faits, elles ne sont pas viables.
Crois-tu vraiment qu’un adolescent, aussi con puisse-t-il être, va renoncer à son kebab ou son burger quotidien pour se taper des brocolis ou salsifis à la cantine seulement car tu leur mets en face des serveuses sexy ?
Allons, nous sommes en 089. Le cul est devenu un code normal de notre société, je pense qu’on sera tous les deux d’accord là-dessus. Les jeunes, souvent même les très jeunes, sont déjà bien informés sur le sujet. Tout ce qui est sexuel est banal à leurs yeux. Ce n’est pas une carotte suffisante pour les empêcher d’aller bouffer du bon gras en dehors de l’établissement scolaire. Crois-moi, l’appel du ventre est plus fort que n’importe quoi d’autre, je suis bien placé pour en témoigner.
Sur les cantines scolaires, moi j’ai une toute autre proposition à faire. On vire tout simplement la bouffe pseudo équilibrée et répugnante pour les adolescents pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Parallèlement, on y généralise la cuisine de type fast-food mais avec des produits 100% locaux. Smart Burgers serait d’ailleurs un bon fournisseur.
Toi qui es attachée aux libertés individuelles, je suis certain que tu sauras respecter celle de mal bouffer. Car être gros n’est pas une fatalité, regarde-moi, je suis gros mais magnifique. Et cette liberté, nous la devons aux jeunes scolarisés.
- Olivier Brimont
- Messages : 1069
- Enregistré le : 05 août 2017, 02:21
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
Olivier Brimont - MPD (1/12) :
Non, mais dites, sérieusement... vous vous entendez parler ? Ce débat est surréaliste ! La thématique c'est l'éducation et la culture et vous en êtes déjà à clamer que la sexualité c'est bien, que c'est limite notre avenir.
On nage en plein délire là. Au lieu de parler des programmes scolaires, de la réussite de nos enfants, vous faites la publicité de l'exhibitionnisme. C'est ça votre projet pour la Frôce ? Pourquoi pas des glory-hole à toutes les portes aussi, tant que vous y êtes ?
Tabou ou pas la sexualité de chacun c'est sa sphère privée. Que l'Etat aille plutôt se préoccuper des services publics et qu'il laisse un peu nos concitoyens vivre leur sexualité tranquilles !
L'action du MPD s'inscrira ainsi. Déjà, on va arrêter de faire croire que nos enfants seront bien éduqués car ils seront servis à la cantine par des soubrettes. Si je puis me permettre, on voit bien là les ravages de la politique pro-drogue qui été menée ces dernières années, par Madame la Ministre de la "Santé".
Je sens arriver à la levée de boucliers de la bien-pensance. Nous sommes favorables au retour de l'uniforme scolaire, afin de gommer les inégalités. Assurons-nous qu'ils soient tous, au moins en apparence, sur un même pied d'égalité.
Nous voulons abaisser la scolarité obligatoire à 2 ans. C'est à cet âge que l'apprentissage se fait le mieux.
Non, mais dites, sérieusement... vous vous entendez parler ? Ce débat est surréaliste ! La thématique c'est l'éducation et la culture et vous en êtes déjà à clamer que la sexualité c'est bien, que c'est limite notre avenir.
On nage en plein délire là. Au lieu de parler des programmes scolaires, de la réussite de nos enfants, vous faites la publicité de l'exhibitionnisme. C'est ça votre projet pour la Frôce ? Pourquoi pas des glory-hole à toutes les portes aussi, tant que vous y êtes ?
Tabou ou pas la sexualité de chacun c'est sa sphère privée. Que l'Etat aille plutôt se préoccuper des services publics et qu'il laisse un peu nos concitoyens vivre leur sexualité tranquilles !
L'action du MPD s'inscrira ainsi. Déjà, on va arrêter de faire croire que nos enfants seront bien éduqués car ils seront servis à la cantine par des soubrettes. Si je puis me permettre, on voit bien là les ravages de la politique pro-drogue qui été menée ces dernières années, par Madame la Ministre de la "Santé".
Je sens arriver à la levée de boucliers de la bien-pensance. Nous sommes favorables au retour de l'uniforme scolaire, afin de gommer les inégalités. Assurons-nous qu'ils soient tous, au moins en apparence, sur un même pied d'égalité.
Nous voulons abaisser la scolarité obligatoire à 2 ans. C'est à cet âge que l'apprentissage se fait le mieux.
- Julien Citron
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
(UPP 2/12)
Nous, socialistes, n'avons aucunement une vision rétrograde de l'école. Oui la sexualité doit avoir sa place au sein de l'école et être un sujet abordé sans tabous et non le retour de l'uniforme n'arrangera en rien les écarts immenses entre les enfants venus des classes populaires et ceux des classes aisées.
Et rendre la scolarité obligatoire dès 2 ans ? Vous voulez transformer l'école maternelle en garderie où les parents déposeraient leurs enfants et reviendraient les chercher en fin de journée ? Vous vous rendez compte qu'un enfant de deux ans est encore en plein éveil et n'est pas encore apte à affronter un rythme régulier sur la semaine ?
Ce n'est pas en allongeant artificiellement la durée de la scolarité que les jeunes vont forcément mieux apprendre. C'est pourquoi l'UPP propose plutôt de renforcer l'apprentissage des savoirs fondamentaux en initiant au calcul, à l'écriture et à la lecture sous forme d'activités ludiques dès la deuxième année de maternelle. Nous créerons aussi des structures d'aménagement pour les élèves en difficulté et/ou atteints de handicaps comme la dyslexie, le syndrome d'Asperger ou la dyspraxie, c'est dans ce domaine là que nous avons beaucoup à faire car l'école doit accueillir tout le monde et s'adapter à chacun, et non l'inverse. C'est pourquoi le retour de l'uniforme nous semble réellement une chose futile et à côté de la plaque.
Nous, socialistes, n'avons aucunement une vision rétrograde de l'école. Oui la sexualité doit avoir sa place au sein de l'école et être un sujet abordé sans tabous et non le retour de l'uniforme n'arrangera en rien les écarts immenses entre les enfants venus des classes populaires et ceux des classes aisées.
Et rendre la scolarité obligatoire dès 2 ans ? Vous voulez transformer l'école maternelle en garderie où les parents déposeraient leurs enfants et reviendraient les chercher en fin de journée ? Vous vous rendez compte qu'un enfant de deux ans est encore en plein éveil et n'est pas encore apte à affronter un rythme régulier sur la semaine ?
Ce n'est pas en allongeant artificiellement la durée de la scolarité que les jeunes vont forcément mieux apprendre. C'est pourquoi l'UPP propose plutôt de renforcer l'apprentissage des savoirs fondamentaux en initiant au calcul, à l'écriture et à la lecture sous forme d'activités ludiques dès la deuxième année de maternelle. Nous créerons aussi des structures d'aménagement pour les élèves en difficulté et/ou atteints de handicaps comme la dyslexie, le syndrome d'Asperger ou la dyspraxie, c'est dans ce domaine là que nous avons beaucoup à faire car l'école doit accueillir tout le monde et s'adapter à chacun, et non l'inverse. C'est pourquoi le retour de l'uniforme nous semble réellement une chose futile et à côté de la plaque.
ex-Président de la Province de Catalogne
Vice-Président de l'Université de Casarastra
- Karl Lacroix-Hanke
- Député fédéral
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
Karl Lacroix-Hanke - ADF (1/12) :
Techniquement, je partage l'avis de Monsieur Citron, je pense que la sexualité a sa place dans l'école. Il y a un juste milieu à trouver. L'idée générale doit être de désacraliser la sexualité et de dire qu'au final, dans ce domaine il y a avant tout de la diversité. L'éducation sexuelle ne doit pas être là pour apprendre exclusivement, ça doit être un moyen d'échanger, de respecter toutes les sexualités.
Rendre la scolarité obligatoire dès 2 ans, c'est brutal. L'enfant n'a pas forcément toute la maturité nécessaire. En revanche, on peut se poser la question de l'apprentissage en garderie. Il pourrait être intéressant de mettre en place les leviers nécessaires à l'épanouissement des enfants et au renforcement de leurs connaissances. Les garderies pourraient être des "couveuses" de savoir. Ca se discute et ça s'expérimente.
Là où, en revanche, je diverge, c'est sur les établissements spécialisés pour les élèves en situation de handicap. Je suis plutôt réservé. Est-il vraiment sage et constructif, de regrouper tous ces élèves ensemble, et de les isoler ? Ne devront-on pas favoriser plutôt leur intégration ? Pourquoi ne pas les maintenir dans des établissements classiques et leur apporter l'encadrement et le suivi nécessaire ? Un jeune autiste a besoin d'être considéré comme un enfant normal pour trouver sa place dans notre société. Nous le faisons bien pour les travailleurs souffrant de handicap dans les entreprises. Pourquoi pas à l'école ?
Techniquement, je partage l'avis de Monsieur Citron, je pense que la sexualité a sa place dans l'école. Il y a un juste milieu à trouver. L'idée générale doit être de désacraliser la sexualité et de dire qu'au final, dans ce domaine il y a avant tout de la diversité. L'éducation sexuelle ne doit pas être là pour apprendre exclusivement, ça doit être un moyen d'échanger, de respecter toutes les sexualités.
Rendre la scolarité obligatoire dès 2 ans, c'est brutal. L'enfant n'a pas forcément toute la maturité nécessaire. En revanche, on peut se poser la question de l'apprentissage en garderie. Il pourrait être intéressant de mettre en place les leviers nécessaires à l'épanouissement des enfants et au renforcement de leurs connaissances. Les garderies pourraient être des "couveuses" de savoir. Ca se discute et ça s'expérimente.
Là où, en revanche, je diverge, c'est sur les établissements spécialisés pour les élèves en situation de handicap. Je suis plutôt réservé. Est-il vraiment sage et constructif, de regrouper tous ces élèves ensemble, et de les isoler ? Ne devront-on pas favoriser plutôt leur intégration ? Pourquoi ne pas les maintenir dans des établissements classiques et leur apporter l'encadrement et le suivi nécessaire ? Un jeune autiste a besoin d'être considéré comme un enfant normal pour trouver sa place dans notre société. Nous le faisons bien pour les travailleurs souffrant de handicap dans les entreprises. Pourquoi pas à l'école ?
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- Julien Citron
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
Liste UPP (3/12)
Pardonnez Monsieur Lacroix-Hanke si je n'ai pas été clair, mais il n'est aucunement question d'entasser comme du bétail les élèves en difficultés et en situation de handicap. Cela est même contraire à notre vision et nous allons promouvoir l'évolution des élèves en situation de handicap dans les classes normales. En clair, la situation ne change pas mais ces élèves-là auront pour eux des auxiliaires de vie scolaire, une salle de détente pour le repos étant donné qu'ils fatiguent plus vite, et enfin des aménagements pour les évaluations. L'idée n'est pas de raboter les évaluations, nous pensons que c'est dévalorisant mais plutôt d'être plus pédagogues dans les consignes, donner quelques clés qui n'indiquent toutefois pas la réponse. Ces élèves doivent avoir le sentiment d'être traités comme des élèves qui n'ont pas ces difficultés avec toutefois tous les aménagements qu'il faut pour leur faciliter la vie.
J'espère avoir pu dissiper vos inquiétudes.
Pardonnez Monsieur Lacroix-Hanke si je n'ai pas été clair, mais il n'est aucunement question d'entasser comme du bétail les élèves en difficultés et en situation de handicap. Cela est même contraire à notre vision et nous allons promouvoir l'évolution des élèves en situation de handicap dans les classes normales. En clair, la situation ne change pas mais ces élèves-là auront pour eux des auxiliaires de vie scolaire, une salle de détente pour le repos étant donné qu'ils fatiguent plus vite, et enfin des aménagements pour les évaluations. L'idée n'est pas de raboter les évaluations, nous pensons que c'est dévalorisant mais plutôt d'être plus pédagogues dans les consignes, donner quelques clés qui n'indiquent toutefois pas la réponse. Ces élèves doivent avoir le sentiment d'être traités comme des élèves qui n'ont pas ces difficultés avec toutefois tous les aménagements qu'il faut pour leur faciliter la vie.
J'espère avoir pu dissiper vos inquiétudes.
ex-Président de la Province de Catalogne
Vice-Président de l'Université de Casarastra
- Olivier Brimont
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Re: Elections générales 89 : Débat sur l'éducation et la culture
Olivier Brimont - MPD (2/12) :
Alors, de deux choses l'une. D'abord, sur la sexualité. Je ne dis pas ça n'a pas sa place dans l'école. Je dis que commencer ce débat sur l'éducation par la sexualité, dont tout le monde se fout éperdument (quand un gamin obtient un diplome, il est pas écrit dessus "mention bonne sexualité", et encore heureux), c'est juste hallucinant.
Ensuite, vous dites qu'il y a tout intérêt à renforcer l'apprentissage des fondamentaux. Calcul, lecture et écriture. Je suis bien d'accord. Autant ne pas tarder et s'assurer que ces choses soient acquises au plus tôt dans la vie de l'élève. Le fait de rendre la scolarité obligatoire à 2 ans pour tout le monde, c'est le meilleur moyen de s'assurer que tout le monde part sur un pied d'égalité.
Pour l'uniforme, cela part d'un constat simple. Qu'est-ce qui pénalise l'éducation de nos enfants : les inégalités d'ordre intellectuel et les inégalités d'ordre social. Nous proposons le retour de l'uniforme pour gommer les inégalités sociales dans l'enceinte de l'école. Ce ne sera pas la seule mesure, nous sommes favorables à ce que les fournitures soient achetées par les établissements. Les mêmes pour tout le monde. Ce faisant, nous concentrons l'attention sur les inégalités intellectuelles et nous offrons au corps professoral un axe majeur sur lequel travailler. C'est ça notre vision de l'école : l'efficacité.
Alors, de deux choses l'une. D'abord, sur la sexualité. Je ne dis pas ça n'a pas sa place dans l'école. Je dis que commencer ce débat sur l'éducation par la sexualité, dont tout le monde se fout éperdument (quand un gamin obtient un diplome, il est pas écrit dessus "mention bonne sexualité", et encore heureux), c'est juste hallucinant.
Ensuite, vous dites qu'il y a tout intérêt à renforcer l'apprentissage des fondamentaux. Calcul, lecture et écriture. Je suis bien d'accord. Autant ne pas tarder et s'assurer que ces choses soient acquises au plus tôt dans la vie de l'élève. Le fait de rendre la scolarité obligatoire à 2 ans pour tout le monde, c'est le meilleur moyen de s'assurer que tout le monde part sur un pied d'égalité.
Pour l'uniforme, cela part d'un constat simple. Qu'est-ce qui pénalise l'éducation de nos enfants : les inégalités d'ordre intellectuel et les inégalités d'ordre social. Nous proposons le retour de l'uniforme pour gommer les inégalités sociales dans l'enceinte de l'école. Ce ne sera pas la seule mesure, nous sommes favorables à ce que les fournitures soient achetées par les établissements. Les mêmes pour tout le monde. Ce faisant, nous concentrons l'attention sur les inégalités intellectuelles et nous offrons au corps professoral un axe majeur sur lequel travailler. C'est ça notre vision de l'école : l'efficacité.