Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
- Riccardo Finacci Núñez
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Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Postez ici les éditoriaux à publier dans la presse locale avant le 15 septembre à 23 h 59
Chaque édito est limité à 600 mots.
Les journaux locaux sont :
La Lumière (journal chrétien)
Le Manifeste (journal ouvrier)
Notre Terroir, Notre Fierté (journal agricole)
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- Alessandra Ansaldi
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Editorial d'Alessandra Ansaldi (LE!) pour La Lumière
Nous autres croyants vivons des temps troublés.
Entre ceux qui veulent arracher la religion au cœur des hommes, ceux qui désignent une religion entière à la vindicte populaire et ceux qui veulent privilégier une religion par rapport à une autre, il y a une voie de la raison.
La raison, c'est la laïcité positive, un Etat qui garantit la liberté de tous les cultes avec bienveillance et dans le respect de la loi sans en privilégier un par rapport aux autres.
Comment se manifeste la laïcité positive ?
Tout d'abord en préservant et en améliorant le système de jours fériés actuel, certaines provinces l'ont attaqué en supprimant les jours fériés juifs et musulmans, d'autres en remplaçant tous les jours fériés religieux par des célébrations laïques ridicules crées de toutes pièces, nous ne devons pas suivre cette ligne, ce système est le symbole de l'inclusion de toutes les religions. Nous pouvons envisager d'offrir une 2e date aux religions les mieux implantées dans la province en remplaçant les célébrations laïques les plus artificielles, il est normal que la fête nationale soit célébrée, en revanche je vois peu de mouvements de foule pour la fête artificielle de la démocratie.
Ensuite en brisant le tabou de la subvention des lieux de culte, les lieux de culte de toutes religions font partie du trésor national, préserver nos églises de la ruine et permettre aux musulmans frôceux de disposer de lieux de prière dignes de ce nom qui ne soient pas financés par les amis du terrorisme mais par les amis de la liberté, de la justice et de la démocratie, sont deux urgences qu'on ne doit pas briser sur l'autel d'une vision restrictive de la laïcité, qui nous fait plus penser à un athéisme D’État qu'à de la neutralité.
Également en repensant la cantine, il est insupportable que certains politiciens islamophobes veuillent forcer tous les enfants à manger du porc, tout comme il est odieux que certains laïcards forcenés cherchent à empêcher les enfants chrétiens à se nourrir de poisson le vendredi. Les enfants ne sont pas une marchandise électorale, mais des citoyens en formation qui ont à la fois besoin d'être correctement nourris pour étudier mais aussi d'être réunis autour de la même table pour apprendre la vie en commun. Je jugerais opportun de rendre la cantine obligatoire, mais en contrepartie, de laisser chaque famille indiquer des préférences religieuses et éthiques pour que le repas soit adapté à tous, si le prix de la sociabilisation d'un enfant soit qu'il mange Casher ou Halal, ce n'est pas cher payé.
Enfin en développant l'enseignement religieux public, à l'heure actuelle, c'est une option facultative, je souhaiterais que chaque élève ait le choix entre assister à un enseignement religieux ou à un cours d'éthique laïque de manière obligatoire en école élémentaire et au collège. Cet enseignement aura un double bénéfice, non seulement nos enfants seront exposés à des intervenants cherchant à développer leur sens de l'éthique, mais en plus, nous nous assurons que l'enseignement religieux soit aux mains de personnes soucieuses de la loi et non de prédicateurs de haine. Un jeune perdu trouvera un intervenant bien plus positif avec un tel dispositif.
J'appelle les chrétiens de Tyrsènie à se mobiliser en masse pour que la laïcité devienne un élément positif d'épanouissement de la foi et non un instrument punitif aux mains d'athées militants comme c'est trop souvent le cas actuellement.
Nous autres croyants vivons des temps troublés.
Entre ceux qui veulent arracher la religion au cœur des hommes, ceux qui désignent une religion entière à la vindicte populaire et ceux qui veulent privilégier une religion par rapport à une autre, il y a une voie de la raison.
La raison, c'est la laïcité positive, un Etat qui garantit la liberté de tous les cultes avec bienveillance et dans le respect de la loi sans en privilégier un par rapport aux autres.
Comment se manifeste la laïcité positive ?
Tout d'abord en préservant et en améliorant le système de jours fériés actuel, certaines provinces l'ont attaqué en supprimant les jours fériés juifs et musulmans, d'autres en remplaçant tous les jours fériés religieux par des célébrations laïques ridicules crées de toutes pièces, nous ne devons pas suivre cette ligne, ce système est le symbole de l'inclusion de toutes les religions. Nous pouvons envisager d'offrir une 2e date aux religions les mieux implantées dans la province en remplaçant les célébrations laïques les plus artificielles, il est normal que la fête nationale soit célébrée, en revanche je vois peu de mouvements de foule pour la fête artificielle de la démocratie.
Ensuite en brisant le tabou de la subvention des lieux de culte, les lieux de culte de toutes religions font partie du trésor national, préserver nos églises de la ruine et permettre aux musulmans frôceux de disposer de lieux de prière dignes de ce nom qui ne soient pas financés par les amis du terrorisme mais par les amis de la liberté, de la justice et de la démocratie, sont deux urgences qu'on ne doit pas briser sur l'autel d'une vision restrictive de la laïcité, qui nous fait plus penser à un athéisme D’État qu'à de la neutralité.
Également en repensant la cantine, il est insupportable que certains politiciens islamophobes veuillent forcer tous les enfants à manger du porc, tout comme il est odieux que certains laïcards forcenés cherchent à empêcher les enfants chrétiens à se nourrir de poisson le vendredi. Les enfants ne sont pas une marchandise électorale, mais des citoyens en formation qui ont à la fois besoin d'être correctement nourris pour étudier mais aussi d'être réunis autour de la même table pour apprendre la vie en commun. Je jugerais opportun de rendre la cantine obligatoire, mais en contrepartie, de laisser chaque famille indiquer des préférences religieuses et éthiques pour que le repas soit adapté à tous, si le prix de la sociabilisation d'un enfant soit qu'il mange Casher ou Halal, ce n'est pas cher payé.
Enfin en développant l'enseignement religieux public, à l'heure actuelle, c'est une option facultative, je souhaiterais que chaque élève ait le choix entre assister à un enseignement religieux ou à un cours d'éthique laïque de manière obligatoire en école élémentaire et au collège. Cet enseignement aura un double bénéfice, non seulement nos enfants seront exposés à des intervenants cherchant à développer leur sens de l'éthique, mais en plus, nous nous assurons que l'enseignement religieux soit aux mains de personnes soucieuses de la loi et non de prédicateurs de haine. Un jeune perdu trouvera un intervenant bien plus positif avec un tel dispositif.
J'appelle les chrétiens de Tyrsènie à se mobiliser en masse pour que la laïcité devienne un élément positif d'épanouissement de la foi et non un instrument punitif aux mains d'athées militants comme c'est trop souvent le cas actuellement.
- Kévin Léonard
- Messages : 238
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Éditorial de Kévin Léonard pour Notre terroir, notre fierté (Tyrsènie)
Mes hamburgers sont toujours 100% locaux
Vous le savez, ma famille a créé la fameuse chaîne de fast-foods Smart Burgers. Nous faisons les meilleurs hamburgers de Frôce, c’est le cas de le dire. Mais face à ces chaînes concurrentes qui importent leur bœuf d’Amérique et leurs légumes de France ou d’Espagne, Smart Burgers est le seul acteur de la restauration rapide frôceuse à avoir pris l’engagement de produire 100% local.
Valoriser les filières courtes d’approvisionnement, voilà mon crédo. Je suis bien placé pour savoir ô combien les agriculteurs et autres producteurs frôceux connaissent des difficultés, notamment face à la concurrence déloyale des marchés étrangers, dont les produits sont pourtant d’une qualité moins importante.
Pourquoi donc aller ailleurs ce qui se fait mieux chez nous ? La Tyrsènie est une grande province agricole. Quand je croque dans un hamburger, tout autant que lorsque je l’expulse dans ma matière fécale, j’ai toujours la fierté de le faire 100% local. Oui, je mange local et je défèque local. En fait, je vis tout simplement le terroir tyrsènéen à fond. Des gens comme moi qui sont conscients de l’enjeu du « Made in », il y en a trop peu. En ce sens, je suis un individu particulièrement exceptionnel et ma candidature prend tout son sens.
Le patriotisme économique est un élément primordial, car c’est lui qui fait vivre l’ensemble de ceux qui, au quotidien, font tourner notre production. Et c’est un candidat de centre-droit modéré qui vous l’affirme. Il n’y a pas de mal à préférer ce qui nous appartient. C’est pourquoi si je suis élu Gouverneur, je mettrai en place des labels permettant de valoriser notre production et nos savoirs en la matière, et appliquerai une fiscalité dissuadant les distributeurs de faire appel à des producteurs étrangers.
Les autres n’en ont rien à faire de vous. Surtout le Gouverneur sortant, dont la surcharge pondérale est due à une consommation excessive de malbouffe industrielle. Moi je suis gros c’est vrai, mais je suis surtout magnifique. Si j’ai la classe, c’est car chaque gramme de mon poids est 100% tyrsènéen. Soyez sûrs qu’avec moi, les agriculteurs auront la part belle.
L’enseigne Smart Burgers cherche de nouveaux fournisseurs, n’hésitez pas à contacter le siège. Prix d’achat avantageux et supérieurs à la concurrence.
Mes hamburgers sont toujours 100% locaux
Vous le savez, ma famille a créé la fameuse chaîne de fast-foods Smart Burgers. Nous faisons les meilleurs hamburgers de Frôce, c’est le cas de le dire. Mais face à ces chaînes concurrentes qui importent leur bœuf d’Amérique et leurs légumes de France ou d’Espagne, Smart Burgers est le seul acteur de la restauration rapide frôceuse à avoir pris l’engagement de produire 100% local.
Valoriser les filières courtes d’approvisionnement, voilà mon crédo. Je suis bien placé pour savoir ô combien les agriculteurs et autres producteurs frôceux connaissent des difficultés, notamment face à la concurrence déloyale des marchés étrangers, dont les produits sont pourtant d’une qualité moins importante.
Pourquoi donc aller ailleurs ce qui se fait mieux chez nous ? La Tyrsènie est une grande province agricole. Quand je croque dans un hamburger, tout autant que lorsque je l’expulse dans ma matière fécale, j’ai toujours la fierté de le faire 100% local. Oui, je mange local et je défèque local. En fait, je vis tout simplement le terroir tyrsènéen à fond. Des gens comme moi qui sont conscients de l’enjeu du « Made in », il y en a trop peu. En ce sens, je suis un individu particulièrement exceptionnel et ma candidature prend tout son sens.
Le patriotisme économique est un élément primordial, car c’est lui qui fait vivre l’ensemble de ceux qui, au quotidien, font tourner notre production. Et c’est un candidat de centre-droit modéré qui vous l’affirme. Il n’y a pas de mal à préférer ce qui nous appartient. C’est pourquoi si je suis élu Gouverneur, je mettrai en place des labels permettant de valoriser notre production et nos savoirs en la matière, et appliquerai une fiscalité dissuadant les distributeurs de faire appel à des producteurs étrangers.
Les autres n’en ont rien à faire de vous. Surtout le Gouverneur sortant, dont la surcharge pondérale est due à une consommation excessive de malbouffe industrielle. Moi je suis gros c’est vrai, mais je suis surtout magnifique. Si j’ai la classe, c’est car chaque gramme de mon poids est 100% tyrsènéen. Soyez sûrs qu’avec moi, les agriculteurs auront la part belle.
L’enseigne Smart Burgers cherche de nouveaux fournisseurs, n’hésitez pas à contacter le siège. Prix d’achat avantageux et supérieurs à la concurrence.
- Claude Morvan
- Electeur
- Messages : 315
- Enregistré le : 16 juin 2017, 10:52
- Sexe du personnage : ---
- Date de naissance du personnage :
Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Editorial pour "notre terroir, notre fierté".
Je suis Claude Morvan. Je suis citoyen de Tyrsénie. J'aime manger, rire, et m'émouvoir. La simplicité des produits, le contact humain, les territoires à explorer ont toujours façonné mon regard sur le monde. En Tyrsénie, il n'y a pas un terroir qui ne soit un bel endroit. Des cultures en terrasses de Corse aux vignes toscanes qui plongent dans la méditerrannée, des oliviers de malte aux champs sans clôtures de Sardaigne, je m'émerveille des paysages et des hommes. Ces hommes qui savent combien ils doivent à la terre, cette terre qu'ils transmettront à leurs enfants en même temps qu'ils partageront l'histoire passionnée et viscérale des racines paysanes de notre province. Et pourtant, il faut se résoudre à se tourner sur le malheur de ces gens qui sont l'âme de la Tyrsénie. Ces gens qui, sans crier gare, sont retrouvés au petit matin au bout d'une corde sous la grange. Trop fiers pour s'être confiés. Trop abattus pour avoir pu continuer. J'ai tâché de vous rendre votre dignité et votre espoir. Je l'ai fait au nom de notre terre et au nom des générations mortes, qui nous jugent en fonction de nos actes et des mains que l'on tend.
J'ai passé des heures, des années avec les paysans de Tyrsénie. Je connais vos gestes, vos regards qui en disent souvent plus long que vos paroles. J'ai compris que vos malheurs venaient du manque de reconnaissance, du manque de perspectives, et du manque d'argent. Comment y répondre ? Le premier réflexe, facile, est celui d'une partie de la gauche qui considère qu'il suffit de verser un certain pécule par mois pour régler les problèmes. Il faut vraiment méconnaître les agriculteurs pour penser qu'ils se satisferaient de vivre d'aides automatiques et non du fruit de leur travail, eux qui mettent le travail au coeur de leur vie. Il fallait donc trouver une solution qui permette aux agriculteurs de retrouver un revenu décent et digne à partir de leur travail. J'ai travaillé des heures sur cette question. J'a serré des paluches, assisté à des colloques, visité des fermes, questionné des spécialistes. Après plusieurs mois de travaux, la loi Encadrement & Soutien à la Production Agricole par Couloirs Encadrés va être promulguée. Demain, par un système de couloirs de prix, les agriculteurs sauront au début de l'année combien ils gagneront, quoi qu'il arrive ; et ils seront assurés de vivre dignement, car la gestion de ces couloirs de prix sera effectuée par eux-même et que les produits étrangers seront taxés.
Rendre sa dignité au monde agricole était ma promesse de campagne. J'ai tenu promesse. Mais les chantiers sont encore nombreux. Il faut pouvoir permettra aux agriculteurs de partir en congés payés en laissant leur ferme entre de bonnes mains, par un système d'agriculteurs remplaçants employés par la province. Il faut redynamiser notre monde rural, en passant par les circuits courts, la valorisation du travail paysan et une législation ferme sur les grandes surfaces. Il faut inciter au retour à la campagne chez les jeunes, avec des solutions d'implantations et de financements fortes. Je ne me satisferai jamais de ces bourgs qui dépérissent, de ces vieux qui meurent seuls dans leurs maisons isolées, de ces agriculteurs qui ne peuvent partir en vacances ni même visiter leur famille. Vous m'avez fait confiance. J'ai changé votre vie. Faites-moi confiance une nouvelle fois. Je suis Claude Morvan. Et je ne vous abandonnerai jamais.
Je suis Claude Morvan. Je suis citoyen de Tyrsénie. J'aime manger, rire, et m'émouvoir. La simplicité des produits, le contact humain, les territoires à explorer ont toujours façonné mon regard sur le monde. En Tyrsénie, il n'y a pas un terroir qui ne soit un bel endroit. Des cultures en terrasses de Corse aux vignes toscanes qui plongent dans la méditerrannée, des oliviers de malte aux champs sans clôtures de Sardaigne, je m'émerveille des paysages et des hommes. Ces hommes qui savent combien ils doivent à la terre, cette terre qu'ils transmettront à leurs enfants en même temps qu'ils partageront l'histoire passionnée et viscérale des racines paysanes de notre province. Et pourtant, il faut se résoudre à se tourner sur le malheur de ces gens qui sont l'âme de la Tyrsénie. Ces gens qui, sans crier gare, sont retrouvés au petit matin au bout d'une corde sous la grange. Trop fiers pour s'être confiés. Trop abattus pour avoir pu continuer. J'ai tâché de vous rendre votre dignité et votre espoir. Je l'ai fait au nom de notre terre et au nom des générations mortes, qui nous jugent en fonction de nos actes et des mains que l'on tend.
J'ai passé des heures, des années avec les paysans de Tyrsénie. Je connais vos gestes, vos regards qui en disent souvent plus long que vos paroles. J'ai compris que vos malheurs venaient du manque de reconnaissance, du manque de perspectives, et du manque d'argent. Comment y répondre ? Le premier réflexe, facile, est celui d'une partie de la gauche qui considère qu'il suffit de verser un certain pécule par mois pour régler les problèmes. Il faut vraiment méconnaître les agriculteurs pour penser qu'ils se satisferaient de vivre d'aides automatiques et non du fruit de leur travail, eux qui mettent le travail au coeur de leur vie. Il fallait donc trouver une solution qui permette aux agriculteurs de retrouver un revenu décent et digne à partir de leur travail. J'ai travaillé des heures sur cette question. J'a serré des paluches, assisté à des colloques, visité des fermes, questionné des spécialistes. Après plusieurs mois de travaux, la loi Encadrement & Soutien à la Production Agricole par Couloirs Encadrés va être promulguée. Demain, par un système de couloirs de prix, les agriculteurs sauront au début de l'année combien ils gagneront, quoi qu'il arrive ; et ils seront assurés de vivre dignement, car la gestion de ces couloirs de prix sera effectuée par eux-même et que les produits étrangers seront taxés.
Rendre sa dignité au monde agricole était ma promesse de campagne. J'ai tenu promesse. Mais les chantiers sont encore nombreux. Il faut pouvoir permettra aux agriculteurs de partir en congés payés en laissant leur ferme entre de bonnes mains, par un système d'agriculteurs remplaçants employés par la province. Il faut redynamiser notre monde rural, en passant par les circuits courts, la valorisation du travail paysan et une législation ferme sur les grandes surfaces. Il faut inciter au retour à la campagne chez les jeunes, avec des solutions d'implantations et de financements fortes. Je ne me satisferai jamais de ces bourgs qui dépérissent, de ces vieux qui meurent seuls dans leurs maisons isolées, de ces agriculteurs qui ne peuvent partir en vacances ni même visiter leur famille. Vous m'avez fait confiance. J'ai changé votre vie. Faites-moi confiance une nouvelle fois. Je suis Claude Morvan. Et je ne vous abandonnerai jamais.
Député fédéral Terroirs & Solidarité | Ancien gouverneur de Tyrsénie | Ancien maire de Gagliano
- Olivier Brimont
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Editorial d'Olivier Brimont - MPD
Le Manifeste (journal ouvrier)
Le Manifeste (journal ouvrier)
Il y a dans le message de la gauche quelque chose d'affligeant. Depuis des décennies, elle essaie de faire croire que leur volonté première, c'est de protéger les ouvriers, ces "petites" gens, comme ils ne manquent jamais de les nommer, avec une condescendance insoutenable.
La révolution, la lutte des classes, la position faussement inférieure et opprimée de ceux qui travaillent, placés sous le joug de méchants patrons. Un peu partout, en Europe, on voit naître des manifestations, toujours plus radicales, des grèves, des blocages.
La gauche frôceuse aime conspuer ceux qui ont réussi et plaindre ceux qui arrondissent son score électoral : les ouvriers. Elle arrive même à faire oublier qu'en Frôce, elle a été aux responsabilités les 3/4 du temps. C'est fort ! Cela porte un nom : la démagogie.
En réalité, la gauche n'a que faire des préoccupations des ouvriers. Elle les méprise. Elle agite le passage aux 32 heures comme si cela représentait la solution à tous les maux. Mais les vraies problématiques du monde ouvrier passent sous le tapis. L'essentiel, c'est l'artifice, ça n'est pas la solution. En réalité la gauche n'a pas d'autres choix, si elle veut survivre que de vendre de la poudre de perlimpimpin.
Car si demain, les ouvriers réussissent et se hissent sur l'échelle sociale, ce sera la déroute électorale. On vend beaucoup de chimères aux travailleurs : des lendemains qui chantent, la promesse d'une ascension qui ne vient pas. Le coupable ? Naturellement, c'est le capitalisme, la mondialisation, le libéralisme. Ah les salauds de patrons qui profitent et exploitent !
En France, ils ont dit pareil en 1789. En Russie, c'était en 1917. Quand on voit le résultat... Des gens qui ne connaissent rien au travail, prétendent défendre les ouvriers. Ils n'ont jamais porté de sac de ciment. Ils n'ont jamais mis les mains dans la farine pour faire du pain. Ils n'ont jamais su ce que c'était que de travailler pour vivre, survivre.
Je le sais. Je suis un ouvrier. J'ai grandi dans une famille d'ouvriers, d'agriculteurs. La terre, elle vous prend autant de temps que d'énergie. Elle vous épuise autant qu'elle vous donne. Et nous savons ce que le travail nous octroie. Nous, ouvriers, ne sommes pas simplement des pions d'une idéologie, des laquais au service du Grand Soir. Nous, ouvriers, nous sommes libres, nous sommes déterminés. Le travail ne nous fait pas peur. Nous voulons assurer notre avenir et l'avenir de nos enfants.
L'émancipation, c'est ce à quoi nous devons aspirer. C'est ça le véritable combat du libéralisme. Avoir la liberté de progresser. Et c'est en donnant des opportunités, qu'on libère les forces vives, les ouvriers, des chaines avec lesquelles la gauche les retient !
Ce ne sont pas les 32 heures qui feront réussir la Frôce. Ce ne sont pas le nombre de congés payés qui émanciperont les ouvriers. Ce sont la reconnaissance du mérite, la confiance en leurs libertés individuelles, leur indépendance.
J'aime dire à mes enfants que leur avenir sera meilleur que le mien. Que leur travail paiera, qu'ils peuvent aller plus loin que moi. J'aime leur dire qu'ils n'ont pas besoin d'assistanat, qu'ils sont capables. J'aime leur rappeler que les opportunités sont à saisir, en tout temps et en tout lieu. C'est mon devoir de père, mais c'est aussi ma conviction d'ouvrier. Libre.
- Claude Morvan
- Electeur
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- Sexe du personnage : ---
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Editorial pour La Lumière
Mes souvenirs de Tyrsénie les plus lointains remontent à ma petite enfance. La vie d'adulte avec ses péripéties, ses moments joyeux, ses tristesses, n'effacent pas certains souvenirs faits de sensations, d'images, d'odeurs, décuplées par l'innocence et la joie de l'enfance. D'aussi loin que je puisse me rappeler, la vie des Tyrséniens a toujours été marquée par la religion. Des pensionnats au scoutisme, des cloches de l'église à l'abbé que l'on voit jouer à la pétanque le dimanche après-midi. Le temps passe. Les souvenirs restent, et les valeurs aussi. J'aime les gens. Ceux qui me le rendent bien, mais aussi ceux qui m'insultent, qui me méprisent, ou à qui je n'inspire que de l'indifférence. J'agis pour tous.
Mes valeurs chrétiennes me guident, jour après jour. Parfois, je m'égare. Ce fut le cas avec le projet de dîme nouvelle. Je pensais que ce projet pouvait tous nous unir ; il n'a fait que nous diviser. Puissiez-vous me pardonner, sur ce point, d'avoir agi trop vite et sans m'expliquer. Le but était de reconnaître la place que prend la religion et les religieux dans l'espace public, place que certains nient jusqu'à l'aveuglement. Pourtant, les religieux et fidèles aident les plus démunis depuis des siècles. Force est, cependant, d'admettre qu'un impôt universel n'est pas approprié pour soutenir ces actions de solidarité et de charité. Pour pouvoir discuter sereinement et de manière pertinente de la place de la religion, je convoquerai des assises provinciales de la religion afin d'envisager des pistes d'action, toujours dans le respect de la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
J'ai cependant la satisfaction d'avoir agi dans le sens du progrès social tout en ayant sauvegardé les valeurs morales qui sont le fondement d'une société stable et heureuse. Le Code de l'éducation est en ce sens exemplaire : il introduit l'uniforme gratuit dans les établissements scolaires ainsi qu'une note de respect de l'autorité et d'autrui, tout en soutenant davantage l'acquisition de connaissances indispensables à l'avancée des adultes en devenir que sont les enfants. Il en est de même avec le code pénal. Est-il normal d'être insulté et traîné dans la boue quand on oeuvre pour la sécurité et pour des peines adaptées aux infractions, notamment les peines planchers pour les crimes ? Honte ! Honte à la gauche sociétale de considérer que le progrès ne se fait que dans la dépénalisation à outrance, honte à la gauche sociétale de penser que l'on est plus heureux parce que l'on est plus libres d'être immoraux. Aujourd'hui, je n'ai pas peur d'affirmer que je suis le principal rempart contre la pornographie chez les enfants, contre la consommation d'alcool chez nos progénitures, contre l'apologie de la prostitution et du sexe banalisé.
Mon ministère de Gouverneur de notre belle province ne peut s'exercer qu'avec une attention toute particulière envers les plus fragiles. Je pense aux personnes âgées, je pense aux personnes en situation de handicap. J'investirai dans des centres ouverts d'insertion, en faveur des personnes en situation de handicap, pour que celles-ci soient davantages acceptées dans la société et puissent s'épanouir du mieux possible. Je lancerai également un grand plan "Séniors", avec la construction de nouvelles maisons sociales pour les personnes âgées isolées, l'augmentation du minimum vieillesse et la re-valorisation des petites retraites. J'agirai pour tous, comme je l'ai toujours fait.
Mes souvenirs de Tyrsénie les plus lointains remontent à ma petite enfance. La vie d'adulte avec ses péripéties, ses moments joyeux, ses tristesses, n'effacent pas certains souvenirs faits de sensations, d'images, d'odeurs, décuplées par l'innocence et la joie de l'enfance. D'aussi loin que je puisse me rappeler, la vie des Tyrséniens a toujours été marquée par la religion. Des pensionnats au scoutisme, des cloches de l'église à l'abbé que l'on voit jouer à la pétanque le dimanche après-midi. Le temps passe. Les souvenirs restent, et les valeurs aussi. J'aime les gens. Ceux qui me le rendent bien, mais aussi ceux qui m'insultent, qui me méprisent, ou à qui je n'inspire que de l'indifférence. J'agis pour tous.
Mes valeurs chrétiennes me guident, jour après jour. Parfois, je m'égare. Ce fut le cas avec le projet de dîme nouvelle. Je pensais que ce projet pouvait tous nous unir ; il n'a fait que nous diviser. Puissiez-vous me pardonner, sur ce point, d'avoir agi trop vite et sans m'expliquer. Le but était de reconnaître la place que prend la religion et les religieux dans l'espace public, place que certains nient jusqu'à l'aveuglement. Pourtant, les religieux et fidèles aident les plus démunis depuis des siècles. Force est, cependant, d'admettre qu'un impôt universel n'est pas approprié pour soutenir ces actions de solidarité et de charité. Pour pouvoir discuter sereinement et de manière pertinente de la place de la religion, je convoquerai des assises provinciales de la religion afin d'envisager des pistes d'action, toujours dans le respect de la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
J'ai cependant la satisfaction d'avoir agi dans le sens du progrès social tout en ayant sauvegardé les valeurs morales qui sont le fondement d'une société stable et heureuse. Le Code de l'éducation est en ce sens exemplaire : il introduit l'uniforme gratuit dans les établissements scolaires ainsi qu'une note de respect de l'autorité et d'autrui, tout en soutenant davantage l'acquisition de connaissances indispensables à l'avancée des adultes en devenir que sont les enfants. Il en est de même avec le code pénal. Est-il normal d'être insulté et traîné dans la boue quand on oeuvre pour la sécurité et pour des peines adaptées aux infractions, notamment les peines planchers pour les crimes ? Honte ! Honte à la gauche sociétale de considérer que le progrès ne se fait que dans la dépénalisation à outrance, honte à la gauche sociétale de penser que l'on est plus heureux parce que l'on est plus libres d'être immoraux. Aujourd'hui, je n'ai pas peur d'affirmer que je suis le principal rempart contre la pornographie chez les enfants, contre la consommation d'alcool chez nos progénitures, contre l'apologie de la prostitution et du sexe banalisé.
Mon ministère de Gouverneur de notre belle province ne peut s'exercer qu'avec une attention toute particulière envers les plus fragiles. Je pense aux personnes âgées, je pense aux personnes en situation de handicap. J'investirai dans des centres ouverts d'insertion, en faveur des personnes en situation de handicap, pour que celles-ci soient davantages acceptées dans la société et puissent s'épanouir du mieux possible. Je lancerai également un grand plan "Séniors", avec la construction de nouvelles maisons sociales pour les personnes âgées isolées, l'augmentation du minimum vieillesse et la re-valorisation des petites retraites. J'agirai pour tous, comme je l'ai toujours fait.
Député fédéral Terroirs & Solidarité | Ancien gouverneur de Tyrsénie | Ancien maire de Gagliano
- Alessandra Ansaldi
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Editorial d'Alessandra Ansaldi pour Notre Terroir, Notre Fierté
Sortons des légendes noires, le mouvement écologiste frôceux n'est pas l'ennemi des agriculteurs. Nous reconnaissons l'immense effort mené par les agriculteurs frôceux lors de la transition de masse vers la production biologique et nous pensons que nos intérêts peuvent converger.
Privilégier l'agriculture tyrsène, c'est un objectif particulièrement compatible avec l'écologie, les circuits longs de distribution sont responsables d'une large part de la pollution. Le circuit court, c'est un fondement essentiel de la pensée écologique, et c'est un moyen de favoriser la production locale.
Favoriser la production locale ça passe en premier lieu par la nécessité de favoriser les produits locaux partout où la province a le devoir de composer la carte, je pense aux cantines des établissements publics, à commencer par les établissements scolaires.
Nous avons une double mission avec les cantines scolaires, bien entendu offrir des produits locaux et de qualité à nos enfants, nous les aimons trop pour leur servir de la bouillie industrialisée pour remplir les poches de multinationales, qui sont souvent qui plus est sous contrôle étranger.
Mais nous devons également sensibiliser les enfants au goût, déguster dès le plus jeune âge des produits de qualité, préparés à échelle humaine, c'est le seul moyen de ne pas les confondre avec des choses qu'il est difficile de qualifier de nourriture dont la grande distribution nous abreuve à foison.
Il est alarmant de voir des enfants incapables de faire la différence entre un steak bio, produit localement et préparé avec tant de savoir-faire par un boucher local et une mixture grasse proposée par un supermarché. Cela est alarmant pour leur santé bien sûr, alarmant pour l'environnement avec les circuits longs tournant à plein régime, mais aussi pour les débouchés à tarif raisonnable de l'agriculture locale de qualité. Imposer de la nourriture locale de qualité au menu des cantines, c'est un marché qui ne fera que des gagnants, si l'on exclut les rapaces de la grande distribution bien entendu.
Pour encourager les circuits courts, et donc par extension la production locale, nous augmenterons les taxes sur les circuits longs de distribution, pour remettre de la justice dans la concurrence, il est désastreux pour la production locale que des producteurs étrangers puissent proposer des prix cassés en profitant du faible niveau de vie en leurs terres.
Cette augmentation permettra de réduire la concurrence déloyale que subissent les agriculteurs frôceux par un rééquilibrage des prix. En attaquant le prix, nous diminuerons l'attrait des productions étrangères, et nous pouvons donc espérer que cela reguidera massivement les consommateurs sur une production locale qui garantira la prospérité dans nos terroirs.
Il ne faut cependant pas tout attendre de l'action de la province sur le marché, le marché sait se montrer incertain, pour répondre à l'urgence sociale des agriculteurs, il est également nécessaire d'intervenir directement au portefeuille.
Le métier d'agriculteur est durement exposé à l'incertitude financière, et cette incertitude n'est pas pour rien dans le nombre anormal de suicides enregistrés, il est donc crucial d'offrir une forme de sécurité financière à nos exploitants en leur ouvrant le droit au RMG avec un taux d'abattement préférentiel.
Concrètement, chaque agriculteur pourra prétendre au RMG les mois où il gagne moins de 2000 plz, la somme perçue sera de 500 plz moins 25 % des gains (le taux est de 50 % pour les autres activités), ainsi un agriculteur ayant empoché 1000 plz le dernier mois aura le droit à un versement de 250 plz pour améliorer son train de vie.
Sortons des légendes noires, le mouvement écologiste frôceux n'est pas l'ennemi des agriculteurs. Nous reconnaissons l'immense effort mené par les agriculteurs frôceux lors de la transition de masse vers la production biologique et nous pensons que nos intérêts peuvent converger.
Privilégier l'agriculture tyrsène, c'est un objectif particulièrement compatible avec l'écologie, les circuits longs de distribution sont responsables d'une large part de la pollution. Le circuit court, c'est un fondement essentiel de la pensée écologique, et c'est un moyen de favoriser la production locale.
Favoriser la production locale ça passe en premier lieu par la nécessité de favoriser les produits locaux partout où la province a le devoir de composer la carte, je pense aux cantines des établissements publics, à commencer par les établissements scolaires.
Nous avons une double mission avec les cantines scolaires, bien entendu offrir des produits locaux et de qualité à nos enfants, nous les aimons trop pour leur servir de la bouillie industrialisée pour remplir les poches de multinationales, qui sont souvent qui plus est sous contrôle étranger.
Mais nous devons également sensibiliser les enfants au goût, déguster dès le plus jeune âge des produits de qualité, préparés à échelle humaine, c'est le seul moyen de ne pas les confondre avec des choses qu'il est difficile de qualifier de nourriture dont la grande distribution nous abreuve à foison.
Il est alarmant de voir des enfants incapables de faire la différence entre un steak bio, produit localement et préparé avec tant de savoir-faire par un boucher local et une mixture grasse proposée par un supermarché. Cela est alarmant pour leur santé bien sûr, alarmant pour l'environnement avec les circuits longs tournant à plein régime, mais aussi pour les débouchés à tarif raisonnable de l'agriculture locale de qualité. Imposer de la nourriture locale de qualité au menu des cantines, c'est un marché qui ne fera que des gagnants, si l'on exclut les rapaces de la grande distribution bien entendu.
Pour encourager les circuits courts, et donc par extension la production locale, nous augmenterons les taxes sur les circuits longs de distribution, pour remettre de la justice dans la concurrence, il est désastreux pour la production locale que des producteurs étrangers puissent proposer des prix cassés en profitant du faible niveau de vie en leurs terres.
Cette augmentation permettra de réduire la concurrence déloyale que subissent les agriculteurs frôceux par un rééquilibrage des prix. En attaquant le prix, nous diminuerons l'attrait des productions étrangères, et nous pouvons donc espérer que cela reguidera massivement les consommateurs sur une production locale qui garantira la prospérité dans nos terroirs.
Il ne faut cependant pas tout attendre de l'action de la province sur le marché, le marché sait se montrer incertain, pour répondre à l'urgence sociale des agriculteurs, il est également nécessaire d'intervenir directement au portefeuille.
Le métier d'agriculteur est durement exposé à l'incertitude financière, et cette incertitude n'est pas pour rien dans le nombre anormal de suicides enregistrés, il est donc crucial d'offrir une forme de sécurité financière à nos exploitants en leur ouvrant le droit au RMG avec un taux d'abattement préférentiel.
Concrètement, chaque agriculteur pourra prétendre au RMG les mois où il gagne moins de 2000 plz, la somme perçue sera de 500 plz moins 25 % des gains (le taux est de 50 % pour les autres activités), ainsi un agriculteur ayant empoché 1000 plz le dernier mois aura le droit à un versement de 250 plz pour améliorer son train de vie.
- Kévin Léonard
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- Enregistré le : 24 juin 2017, 21:58
- Sexe du personnage : ---
- Date de naissance du personnage :
Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Éditorial de Kévin Léonard pour Le Manifeste
Travailleuses, Travailleurs,
L’heure est venue de forcer le destin ! Après avoir subi une année entière de morvanisme exigu, il est temps de faire le bilan. Ce dernier tient en une seule phrase : rien n’a changé pour les ouvriers de cette province. Morvan aura passé l’essentiel de son mandat à flatter son égo surdimensionné et à servir la baronnerie tyrsènéenne. Vous n’êtes donc pas – et ne serez jamais – une réelle préoccupation pour cet épouvantable Gouverneur.
Le fait est qu’aux yeux du MESS, vous êtes au mieux des maillons déshumanisés de notre chaîne de production ou au pire des petites gens sans intérêt. On entend souvent les caciques hypocrites comme le Gouverneur sortant vanter les mérites du travail et en défendre les valeurs. Ces hiérarques ont-ils seulement une idée de ce qu’est le labeur quotidien du travail ? J’aimerais leur répondre : qu’ils se mettent donc au boulot, et ils comprendront !
Je n’ai jamais menti sur ma situation : actuellement, je n’exerce aucune activité professionnelle. Mais travailler, moi je connais, contrairement aux politiciens de métier comme Morvan. Exécuter ce qui est considéré comme des basses besognes, j’ai fait pendant trois ans, lorsque je travaillais sur la chaîne de production de carton pour l’enseigne Smart Burgers. Car j’ai conscience du quotidien des milliers d’ouvriers tyrsènéens pour l’avoir vécu par le passé, ma priorité si je suis élu sera de rendre le travail moins pénible.
Voter pour Kévin Léonard, c’est s’assurer de travailler moins mais surtout de travailler mieux. Le suicide et la souffrance au travail doivent s’éteindre. Je considère que le travail peut et doit être une source de plaisir dans une société future débarrassée des rapports d’exploitation, où l’homme ne sera plus considéré comme une marchandise, contraint de vendre sa force de travail. Le dépassement de l’aliénation du travail, c’est un peu la clé du dépassement de toutes les aliénations qui tourmentent les plus faibles et pervertissent les rapports sociaux. Voilà pourquoi le travail doit à la fois être une activité agréable et productive.
Voter pour Kévin Léonard, c’est opter pour le renversement des élites et la fin du fossé entre les classes sociales. Dans notre société actuelle, le travail qui crée et reproduit l’homme a aussi eu pour résultat que les pouvoirs propres de l’homme échappent à son contrôle et le dominent. N’en avez-vous pas assez que les usuriers spéculateurs comme Morvan encaissent les billets grâce au fruit de votre travail, tandis que vous rencontrez souvent des difficultés pour terminer vos mois ?
Voter pour Kévin Léonard, c’est tout simplement opter pour le dégagisme. Nous avons, tous ensemble, rendez-vous avec l’histoire. Nous avons l’occasion de botter l’arrière-train des profiteurs que nous détestons tant. Nous avons l’opportunité de nous débarrasser de l’oligarchie politique et de rendre le pouvoir au peuple.
Chères travailleuses, chers travailleurs, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Travailleuses, Travailleurs,
L’heure est venue de forcer le destin ! Après avoir subi une année entière de morvanisme exigu, il est temps de faire le bilan. Ce dernier tient en une seule phrase : rien n’a changé pour les ouvriers de cette province. Morvan aura passé l’essentiel de son mandat à flatter son égo surdimensionné et à servir la baronnerie tyrsènéenne. Vous n’êtes donc pas – et ne serez jamais – une réelle préoccupation pour cet épouvantable Gouverneur.
Le fait est qu’aux yeux du MESS, vous êtes au mieux des maillons déshumanisés de notre chaîne de production ou au pire des petites gens sans intérêt. On entend souvent les caciques hypocrites comme le Gouverneur sortant vanter les mérites du travail et en défendre les valeurs. Ces hiérarques ont-ils seulement une idée de ce qu’est le labeur quotidien du travail ? J’aimerais leur répondre : qu’ils se mettent donc au boulot, et ils comprendront !
Je n’ai jamais menti sur ma situation : actuellement, je n’exerce aucune activité professionnelle. Mais travailler, moi je connais, contrairement aux politiciens de métier comme Morvan. Exécuter ce qui est considéré comme des basses besognes, j’ai fait pendant trois ans, lorsque je travaillais sur la chaîne de production de carton pour l’enseigne Smart Burgers. Car j’ai conscience du quotidien des milliers d’ouvriers tyrsènéens pour l’avoir vécu par le passé, ma priorité si je suis élu sera de rendre le travail moins pénible.
Voter pour Kévin Léonard, c’est s’assurer de travailler moins mais surtout de travailler mieux. Le suicide et la souffrance au travail doivent s’éteindre. Je considère que le travail peut et doit être une source de plaisir dans une société future débarrassée des rapports d’exploitation, où l’homme ne sera plus considéré comme une marchandise, contraint de vendre sa force de travail. Le dépassement de l’aliénation du travail, c’est un peu la clé du dépassement de toutes les aliénations qui tourmentent les plus faibles et pervertissent les rapports sociaux. Voilà pourquoi le travail doit à la fois être une activité agréable et productive.
Voter pour Kévin Léonard, c’est opter pour le renversement des élites et la fin du fossé entre les classes sociales. Dans notre société actuelle, le travail qui crée et reproduit l’homme a aussi eu pour résultat que les pouvoirs propres de l’homme échappent à son contrôle et le dominent. N’en avez-vous pas assez que les usuriers spéculateurs comme Morvan encaissent les billets grâce au fruit de votre travail, tandis que vous rencontrez souvent des difficultés pour terminer vos mois ?
Voter pour Kévin Léonard, c’est tout simplement opter pour le dégagisme. Nous avons, tous ensemble, rendez-vous avec l’histoire. Nous avons l’occasion de botter l’arrière-train des profiteurs que nous détestons tant. Nous avons l’opportunité de nous débarrasser de l’oligarchie politique et de rendre le pouvoir au peuple.
Chères travailleuses, chers travailleurs, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
- Kévin Léonard
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Éditorial de Kévin Léonard pour La Lumière
« La personne humaine a droit à la liberté religieuse […] L’homme doit être exempt de toute contrainte. » C’est sur cet extrait de la déclaration Dignitatis humanae que je souhaite débuter ma libre expression auprès de vous, Chrétiens de Tyrsènie.
C’est en vertu de leur dignité, parce qu’ils sont des personnes, c’est-à-dire doués de raison et de volonté libre, que les hommes doivent disposer de la liberté psychologique et de l’exemption de toute contrainte en matière religieuse. Voilà là un point de vue qui est entièrement mien. La liberté de croire ou de ne pas croire fait partie intégrante de mes principes. Je suis né dans une famille catholique et ai suivi un enseignement religieux dès mon plus jeune âge. Si aujourd’hui, je ne suis pas pratiquant, j’éprouve un respect éminent pour le christianisme. Car la religion apporte toujours son lot de bienfaits à la société. Je ne fais pas allusion à la morale, mais plutôt au respect d’autrui et au bon savoir vivre ensemble.
Après tout, chacun est libre de se constituer sa propre morale, du moment qui ne porte pas atteinte à autrui et qu’il respecte le cadre légal de notre province. Je ne suis pas là pour raconter des salades. Je n’ai pas toujours agi de façon pleinement morale à mon sens. Mais aujourd’hui, je suis sur la voie du repenti et ma prise de conscience positive est en grande partie due à ma famille et mes proches qui sont pour la plupart catholiques pratiquants.
Ma volonté est de renforcer le libre exercice du culte sans revenir sur les principes de la laïcité. Car la laïcité, c’est aussi une manière d’aider les différents cultes à bien cohabiter, de les protéger. Cela fait déjà bien longtemps que l’Église catholique, notamment, ne revendique plus une position dominante vis-à-vis de l’État, ni son intervention pour protéger ses intérêts. Cette avancée déterminante nous a permis de fixer le rôle de l’Église au sein de notre société. Et il en va de même, je vous l’assure, pour les autres cultes.
Chaque individu de Tyrsènie ou de Frôce doit donc disposer d’une liberté religieuse, dans un contexte sociétal marqué par les discriminations et les persécutions religieuses de toutes sortes. Et cette liberté religieuse, elle est souvent maladroitement remise en cause par certains élus politiques comme le Gouverneur sortant qui se servent de préceptes anciens de la religion pour justifier ce qui ne peut décemment pas l’être. Rappelez-vous de la dîme souhaitée par Claude Morvan. Lequel d’entre vous, honnêtement, cautionnait un tel projet ? Il faut mettre fin aux politiques qui se servent du culte dans des logiques électoralistes, nuisant bien souvent à son image.
Chers Chrétiens de Tyrsènie, ce message est aussi un appel à agir et à vous engager. Avec moi, soyez certains que chacun pourra exercer son culte dans de bonnes conditions, et que l’intégrité de votre communauté ne sera jamais remise en cause par l’ingérence politique.
« La personne humaine a droit à la liberté religieuse […] L’homme doit être exempt de toute contrainte. » C’est sur cet extrait de la déclaration Dignitatis humanae que je souhaite débuter ma libre expression auprès de vous, Chrétiens de Tyrsènie.
C’est en vertu de leur dignité, parce qu’ils sont des personnes, c’est-à-dire doués de raison et de volonté libre, que les hommes doivent disposer de la liberté psychologique et de l’exemption de toute contrainte en matière religieuse. Voilà là un point de vue qui est entièrement mien. La liberté de croire ou de ne pas croire fait partie intégrante de mes principes. Je suis né dans une famille catholique et ai suivi un enseignement religieux dès mon plus jeune âge. Si aujourd’hui, je ne suis pas pratiquant, j’éprouve un respect éminent pour le christianisme. Car la religion apporte toujours son lot de bienfaits à la société. Je ne fais pas allusion à la morale, mais plutôt au respect d’autrui et au bon savoir vivre ensemble.
Après tout, chacun est libre de se constituer sa propre morale, du moment qui ne porte pas atteinte à autrui et qu’il respecte le cadre légal de notre province. Je ne suis pas là pour raconter des salades. Je n’ai pas toujours agi de façon pleinement morale à mon sens. Mais aujourd’hui, je suis sur la voie du repenti et ma prise de conscience positive est en grande partie due à ma famille et mes proches qui sont pour la plupart catholiques pratiquants.
Ma volonté est de renforcer le libre exercice du culte sans revenir sur les principes de la laïcité. Car la laïcité, c’est aussi une manière d’aider les différents cultes à bien cohabiter, de les protéger. Cela fait déjà bien longtemps que l’Église catholique, notamment, ne revendique plus une position dominante vis-à-vis de l’État, ni son intervention pour protéger ses intérêts. Cette avancée déterminante nous a permis de fixer le rôle de l’Église au sein de notre société. Et il en va de même, je vous l’assure, pour les autres cultes.
Chaque individu de Tyrsènie ou de Frôce doit donc disposer d’une liberté religieuse, dans un contexte sociétal marqué par les discriminations et les persécutions religieuses de toutes sortes. Et cette liberté religieuse, elle est souvent maladroitement remise en cause par certains élus politiques comme le Gouverneur sortant qui se servent de préceptes anciens de la religion pour justifier ce qui ne peut décemment pas l’être. Rappelez-vous de la dîme souhaitée par Claude Morvan. Lequel d’entre vous, honnêtement, cautionnait un tel projet ? Il faut mettre fin aux politiques qui se servent du culte dans des logiques électoralistes, nuisant bien souvent à son image.
Chers Chrétiens de Tyrsènie, ce message est aussi un appel à agir et à vous engager. Avec moi, soyez certains que chacun pourra exercer son culte dans de bonnes conditions, et que l’intégrité de votre communauté ne sera jamais remise en cause par l’ingérence politique.
- Olivier Brimont
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Editorial d'Olivier Brimont - MPD
La Lumière (journal chrétien)
La Lumière (journal chrétien)
Il y a dans la religion quelque chose de particulièrement précieux.
Je suis chrétien.
Je ne suis pas croyant, ni pratiquant. Je me définis comme agnostique, laïque, parce que je ne vais pas prendre part à la guerre qui fait rage autour de la foi.
Je pense en effet que la société ne doit pas occulter des croyances par rapport à d'autres. Elle doit pas pointer du doigt une communauté religieuse par rapport à une autre. Au contraire, il faut qu'elles puissent s'exprimer librement, dans le cadre de la loi.
Je ne suis pas de ceux qui prétendent tout savoir et qui tentent d'imposer leurs vues. Je fais partie de ceux qui écoutent et qui apprennent. Mes parents étaient chrétiens. J'ai grandi et j'ai baigné dans cette religion. J'ai été baptisé, selon leur souhait, parce qu'ils souhaitaient m'offrir un socle de valeurs et des repères.
D'aucuns me qualifieraient de fanatique et de réactionnaire ? Pour quel motif ? Parce que je partage les enseignements millénaires du christianisme ? On peut être laïque et respecter la liberté de confession, d'opinion.
La religion chrétienne m'a appris beaucoup. L'amour pour mes proches, le partage, le labeur. Elle est parfois une refuge dans les épreuves. Je n'ai pas honte de cet héritage. Il a fait ce que je suis et je le revendique. On se plait souvent à opposer les croyances entre elles.
Dieu, Yehovah, Allah, peu m'importe le nom qui est donné. Je crois que toutes les religions véhiculent le même message : la fraternité, l'amour de son prochain, la paix. C'est un message universel qui traversent les siècles.
J'entends par endroits des appels à la haine à l'encontre des juifs, à l'encontre des musulmans, j'ai l'écho des chrétiens d'Orient qui se font massacrer en toute impunité. Mais rares sont ceux qui parlent des solidarités, de l'imam qui serre dans ses bras, un curé, du rabbin qui marche à côté de l'imam contre l'islamisme.
Ceux qui distillent l'obscurantisme voudraient faire croire qu'il s'agit de la seule réalité, que la haine est la solution. La Frôce possède la laïcité. Libre à chacun de croire ou ne pas croire, tant qu'il respecte la conviction d'autrui. Libre à chacun de pratiquer sa religion comme il l'entend, sans jamais craindre pour son intégrité ou pour sa vie.
C'est son pilier, c'est mon combat.
A l'heure où le ciel s'assombrit, je veux continuer à alimenter la lumière, en Tyrsénie, l'espoir et la tolérance. Ce sont nos valeurs, quelle que soit notre religion.
Plus que jamais soyons forts et unis, respectons nous, comprenons nous. Et nous serons fiers d'être frôceux.